Les robots vont-ils prendre nos métiers ? Ce site nous répond

Vous avez sûrement déjà entendu la phrase : « Oui mais dans 10 ans ce métier sera remplacé par les robots ». Certains y croient dur comme fer, d’autres sont assez sceptiques, mais voici un site qui va les mettre d’accord : Will Robots take my job  ?

Présentation

Ce site Internet se base sur une étude réalisée en 2013 par Carl Benedikt Frey et Michael A. Osborne, deux étudiants d’Oxford, intitulée The Future of Employment: How susceptible are jobs to computerisation?.
Selon leurs estimations, environ 47 pour cent de l’emploi total des États-Unis est à risque, et il est probable que cela s’appliquera aux autres pays.

Le site

Penchons-nous à présent sur le site en lui-même. Il a été développé par @mubashariqbal et designé par @dreamture.
L’interface est simple : Une zone de texte dans laquelle vous devrez entrer un métier (en anglais), un bouton « A propos » et un bouton « Show a random example », afficher un résultat aléatoire.

Il vous suffira d’entrer un métier dans la barre de recherche et le site vous en donnera le pourcentage de chance qu’il soit pris par les robots. Par exemple prenons Journaliste, dont la traduction la plus exacte sera « Reporter », son pourcentage est assez faible : 11%. Le site vous donnera ensuite la définition de ce métier et des informations complémentaires :

Vous aurez donc, le niveau de risque, le salaire annuel moyen du métier, et le nombre de personnes employées dans ce dernier (En 2016).

J’ai souvent du mal à comprendre les noms de métier donnés mais allez sur Google Traduction et le tour est joué. J’ai testé un grand nombre de métiers, et ce que je peux en tirer c’est que les métiers artistiques et sportifs sont les moins touchés. A contrario, les métiers comme serveur ou Technicien de surface sont très touchés, 86% pour serveur et 94% pour technicien de surface.

Maintenant, attendons quelques dizaines d’années pour vérifier si ce site dit vrai !
Mais avant que tout cela prenne effet, il faudrait que les robots se développent beaucoup plus, et qu’ils aient des droits civils, pour éviter les conflits avec les robots.