state of decay

State of Decay, le bilan !

Aujourd’hui on fait le bilan d’une licence de jeux vidéo qui commence à prendre la poussière, State of Decay 1 et 2 !

Avant toute chose je tiens à vous préciser que dans cet article je parlerai globalement des deux jeux dans chaque paragraphe car comme vous le verrez, très peu de choses les différencient, à mon grand désarroi !

Pour l’historique, State of Decay est sorti en 2013 sur Xbox 360, Xbox One et Windows. Une version haute définition intitulée State of Decay: Year One est sortie le 21 octobre 2015. Elle améliore le gameplay et inclut les 2 contenus téléchargeables : Breakdown et Lifeline. Sa suite, State of Decay 2 est disponible depuis le 22 mai 2018 sur ces mêmes plateformes.

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Le contexte de State of Decay

D’abord, qu’est-ce que State Of Decay ? C’est un jeu vidéo évoluant dans un monde ouvert post-apocalyptique où il faut gagner des ressources, des alliés, agrandir et améliorer votre base pour vous développer et devenir plus fort. State of Decay premier et second du nom incluent un fort côté de gestion. Gestion des ressources de votre camp, de la santé et l’endurance de votre personnage, de l’essence et des dégâts de votre voiture, mais aussi de l’aménagement de votre camp ainsi que des capacités de vos résidents.

Il va falloir faire attention, en fonction de ce que vous voulez débloquer, à ne pas apprendre n’importe quelle compétence à vos personnages surtout que tous ne peuvent pas en acquérir.

Et oui, certains d’entre eux ne peuvent plus rien apprendre. Puisqu’apparemment droit, endurance, force, tir et cuisine c’est déjà trop… à vous donc de bien choisir dès le début des personnages qui soit ont toutes les compétences réunies soit ont une case de libre pour avancer dans le jeu.

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(menu du deuxième opus)

Dans ces jeux vous n’incarnez pas un personnage propre, c’est-à-dire que dans votre camp de survivants vous aller pouvoir et même devoir switcher entre tous les membres, parce qu’au bout d’un moment ils auront besoin d’aller se reposer ou de se soigner à l’infirmerie.

Pourtant la personnalisation de leurs tenues est disponible, ceci dit je n’y ait pas trouvé de réel intérêt en cette « option » car au final que ce soit là ou pas cela ne change pas grand-chose étant donné qu’on change très souvent d’avatar.  

Une fois en jeu

Les premières heures de jeu sont vraiment compliquées, il vous faudra un moment vous concentrer sur la survie avant d’espérer des perspectives d’évolution. Les PNJ qui font partie de votre camp que vous ne contrôlez pas ne sont pas assez intelligents. Combien de fois je me suis retrouvé dehors avec un PNJ en voiture et qu’en en trouvant un autre sur la route, je me suis dis : « tiens ça serait quand même vachement cool si je pouvais le ramener à la base sans avoir besoin de refaire tout le chemins à pieds… ». Encore une chose, ils ne servent à rien en mission d’exploration, seul le personnage que vous incarnez peut ramasser des ressources. Alors aller sans arrêt d’un personnage à un autre pour remplir les inventaires avant de rentrer à la base devient vite contraignant au-delà d’être illogique.

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Les voitures sont horribles à manier pour un joueur pas spécialement intéressé par les jeux de course. Vos engins deviendront vite trop sensibles et incontrôlables. Je monopolisais, en jouant, plus de concentration pour conduire d’un point A à un point B que pour me battre contre une horde.

En parlant de horde, savez-vous qu’elle peut aussi bien comprendre un seul et unique individu qu’une quinzaine ? Non ? Moi non plus je n’avais pas compris cela avant de jouer à State Of Decay.

L’histoire de State of Decay

De manière générale il n’y a pas vraiment d’histoire, enfin bien sûr vous aurez des missions dites principales et secondaires mais les deux reviendront généralement au même à savoir éliminer des cœurs de pestes, aider des survivants, en combattre d’autres, récupérer des ressources, etc.

Ce qui change fondamentalement c’est l’éthique que lui donnera le jeu à savoir principale ou secondaire, rien de bien innovant de ce côté-là.

Et c’est bien dommage car une fois que vous êtes suffisamment bien installé dans votre base et que vous enchaînez les missions « principales » vous arrivez maintenant à la fin du jeu, fondu au noir, bravo nous sommes en sécurité, fin du game, retour à l’écran titre… et votre sauvegarde a disparue. Ah, oui oui, disparue.

C’est-à-dire que s’ils vous restait des quêtes secondaires que vous vouliez faire ou que vous n’avez pas exploré toute la map vous ne pourrez plus y revenir. C’est un gros problème surtout quand ce n’est pas explicitement dit, car dans ce cas j’aurai soigneusement pris le temps de finir convenablement le jeu avant de clore cette partie.

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Il manque un truc non ?

Dès le début de la partie vous saurez tout ce qu’il y aura à faire et rien de nouveau ne va arriver. Au bout d’environ 15 heures de jeu environ quand vous en aurez vraiment marre d’aller chercher des ressources, aider un tel, combattre un autre et rebelote… rien d’intéressant ne viendra. Pas de rebondissements dans l’histoire ni aucune innovation, c’est pourquoi il est lassant.

Pourtant il n’aurait pas été difficile d’imaginer un élément qui vienne casser cette répétitivité. Dans ce jeu vous avez un niveau d’infection qui augmente si vous avez affaire à des zombies rouges, problème qui peut être vite réglé en fabriquant une pilule magique à l’infirmerie. Dans ce jeu il y a donc un remède contre la zombification, qui est connu et utilisé. Là où dans la plupart des univers post-apocalyptiques on cherche un remède qui forme le fil rouge, là on l’a déjà.

N’aurait-il pas été intéressant de voir comment se passerait, dans la vrai vie, la suite des événements ? Comment les gens se rassemblent pour reconstruire un pays ?

Le remède existe et pourtant les morts gagnent quand même puisque du début à la fin de votre partie vous lutterez pour la survie de votre groupe. J’aurai aimé que State Of Decay pousse le concept plus loin.

Les différents zombies

Vous avez différents types de zombies dans ces jeux :

Le « Juggernaut » qui est redoutable par sa force, car là même votre voiture ne vous sauvera pas, s’il l’atteint, vous pouvez lui dire adieu. Il est capable de déchirez les corps avec une grande facilité, c’est d’ailleurs son seul but, jamais le Juggernaut ne cherchera à vous manger. Non, lui la simple satisfaction de vous avoir tué avec atrocité lui suffit.

juggernaut

Le « Bloater » possède un gaz toxique dans son corps et si vous le frappez, son ventre explosera, dissipant le dit gaz dans l’air, de ce fait votre vie diminuera drastiquement. Le plus pratique reste alors de l’avoir avec une balle directement dans la tête. Propre et efficace, on vous le garantit !

bloater

Le « Screamer » dépourvu de bras, lui ne vous fera aucun mal à moins de réellement se laisser faire. Par contre son cri immobilisera pendant quelques secondes votre personnage donnant l’occasion à tout les zombies aux alentours de se ramener.

screamer

Le « Feral » est un zombie très agile qui vous court après sur ses quatre pattes à la manière d’un loup garou. Il enchaînera les attaques sans se fatiguer ce qui fait de lui ennemi coriace et rapide.

feral

Dans les zombies lambdas dirons nous il en existe deux sortes, des blancs à l’allure cadavérique très classique et enfin des rouges qui eux auront la particularité d’augmenter votre taux d’infestation. Si ce dernier arrive à son maximum vous vous transformerez en zombie à votre tour.

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Les petits changements

Evidemment pas la peine de vous le dire, pour le deuxième opus les graphismes sont nettement meilleurs et fort heureusement car chez son aîné ils étaient vraiment mauvais ! On est sur un jeu dont les formes géométriques et bugs sont de mise ici. Bon, le second opus ne vous décrochera pas non plus de « Waaaaaaouh c’est magnifique » comme de « C’est dégueulasse ! » et cela même pour l’époque en 2018.

Pour rester sur un point de vue visuel le premier State of Decay sorti n’était pas compatible avec toutes les cartes graphiques sur le marché déjà à l’époque ce qui occasionne beaucoup plus de bugs que pour le second.

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La grosse bête noire du premier jeu de State Of Decay reste sa difficulté. Il est beaucoup trop dur, surtout qu’il faut prendre en compte que même si vous éteignez votre jeu, votre partie, elle continue de tourner. C’est-à-dire en partant vous aviez par exemple 5 personnages vous revenez après une semaine il vous en reste 4 et des ressources en moins parce qu’il est possible qu’un de vos compagnons n’était pas content et est parti tout seul avec des munitions qu’il a empruntées. Après c’est relatif, vous perdrez toujours moins de choses quand vous ne jouez pas, et heureusement ! Il ne manquerait plus que cela.

Mode multijoueurs – State of Decay 2

Le gros changement entre le premier et le deuxième opus est le mode multijoueurs, d’ailleurs c’est quasiment le seul changement, ils auraient pu l’appeler  » State of Decay Multijoueur  » à la place de numéro deux. En considérant cela ce jeu est décevant car on espérait une continuité, même une innovation de gameplay ou autre, ne serait ce que de continuer l’histoire du premier épisode aurait été intéressant. Là on a l’impression que les développeurs ont opéré un moche copier-coller. Ce jeu ne mérite clairement pas l’appellation de « numéro 2 » car il n’apporte rien à l’univers de State of Decay.

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Plus concrètement en mode solo, la difficulté la plus basse vous apportera quand même des défis, il sera très correct et assez complet pour ce que le jeu est capable d’offrir. Alors qu’en mode multijoueurs chaque mission deviendra d’une facilité enfantine. On sentira vite le besoin d’augmenter la difficulté pour avoir l’impression de jouer.

Cette particularité n’est ni bonne ni mauvaise en soit car il possible de régler la difficulté. Ce n’est au final qu’un paramètre à changer qui n’est pas trop gênant.

En revanche, oui, il faut le faire si vous ne voulez pas finir la map trop rapidement et terminer le jeu avec une facilité déconcertante. Le mode multijoueurs permet au deuxième opus de lutter un peu contre la lassitude, puisque déjà vous jouez avec des gens que vous connaissez, tout devient plus fun. J’irai même jusqu’à dire que pour bien profiter de ce jeu vidéo, ce mode est quasiment indispensable.

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Mais alors, c’est bien ou pas ?

Il y a beaucoup de choses à redire mais au final le numéro deux reste un bon premier jeu dans son genre. C’est-à-dire que si vous n’avez pas expérimenté les jeux de zombies et que vous ne connaissez pas trop le système de gestion de ressources, State of Decay 2 est un bon point de départ mais si on commence à le comparer il se fait vite dépasser. Surtout compte tenu de tout les bugs et incohérences. Malgré tout les défauts que j’ai pu soulever finalement quand je repense à la période où j’y ai joué je me suis amusée. Pour le temps que ça a duré, j’en garde un bon souvenir, par contre je ne pense pas que je m’y remettrai un jour. Pour d’autres jeux de zombies, il y a Saint & Sinners en VR !

Le premier opus est clairement à oublier par contre. Les graphismes sont trop laids pour pouvoir l’apprécier de nos jours, trop de bugs également rendant l’expérience de jeu catastrophique. Autant commencer directement avec le numéro deux car c’est sensiblement le même jeu avec des décors et des personnages légèrement différents en plus d’un mode multijoueurs. On l’aura compris le comparatif n’a pas de quoi casser trois pattes à un canard.

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