Alors que le géant Facebook est entrain d’avaler amèrement le départ de Systrom et de Kyeger, les concepteurs d’Instagram, un des fondateurs de WhatsApp, Brian Acton, a fait une confidence fracassante auprès de Forbes. Dans ses interventions, il explique les raisons pour lesquelles il avait, ou devait quitter le grand empire Facebook.
Entre Facebook et WhatsApp, Brian Acton
Avec Jan Koum, Acton était à la tête du réseau WhatsApp. Ce dernier a été vendu à Facebook en 2014 pour une somme environnant les 20 milliards de dollars. Devenu riche et important après le rachat de son entreprise, le prix à payer était la vie privée de sa communauté. D’un côté, on dirait que cet ancien dirigeant de WhatsApp, selon ses dires, aurait-il regretté la vente de sa propriété à l’empire de Mark Zuckerberg.
Une rupture imposée
Les deux fondateurs de WhatsApp ont dû dire au revoir à leurs anciens patrons de Facebook pour des raisons de désaccord en matière de gestion mais aussi sur des décisions. En ce qui concerne Brian Acton, Facebook est devenu un adversaire à qui, il fallait s’opposer pour lui. Durant le scandale de Cambridge Analytica et par le financement de Signal, il a ses propres raisons de répliquer.
En effet, la rupture commence par la divergence d’idée. L’esprit auquel WhatsApp avait fonctionné avec un micro-paiement. Avec un désir d’avancer à grande échelle, Sheryl Sandberg, la seconde de Zuckerberg avait remis en question cette allure. Cette manière de monétisation avait concrétisé la rupture, sûrement avec un dernier aval du grand patron.
Un conflit d’idée à Bruxelle
Dans son interview, Brian Acton dévoile également un nouveau dossier. Lors du processus d’achat, parait-il qu’il aurait été contraint de mentir à la commission européenne sur le partage des données des deux services. Ce fut grâce à ce mensonge qu’on avait pu obtenir la confiance de l’exécutif. Cela ne concerne pas seulement les deux entreprises, mais surtout les utilisateurs qui, dans un très bref délai, doivent entreprendre un choix sur l’acceptation ou le refus à la nouvelle condition. En effet, Facebook et WhatsApp fonctionnent très différemment, mais le mensonge consistait à dissimuler cela, ce qui s’avérait impossible
Des sanctions par la commission européenne
La commission européenne, consciente de cette impossibilité de liaison, avait décidé de sanctionner le grand Facebook. A causes de ces dissimulations et ces renseignements inexacts, une amende lui a été infligée. Cela s’élevait à 110 000 000 d’Euros. En plus, une lettre de mise en demeure a été prescrite dans certains pays. La sanction est tout de même légère par rapport aux charges et en se référant au RGPD.
Ce grand déballage, jusque là, n’avait fait choc qu’au niveau du public, des internautes et des utilisateurs. Toutefois, malgré ses attaques, Acton n’a pas du tout considéré Facebook comme étant le méchant dans l’histoire. Cela n’exclut nullement que le grand empire transnational ne va pas réagir prochainement. On attend donc les échos de la part des patrons de Facebook suite à cette brusque apparition de Brian Acton.