Suite à une réforme fiscale nouvellement adoptée aux USA, Apple souhaite rapatrier une partie de son argent accumulé et conservé un peu partout dans le monde.
Apple ramène son argent aux États-Unis
Après avoir été accusée, depuis plusieurs années, d’optimisation fiscale dans des paradis fiscaux, Apple vient d’annoncer son intention de faire revenir aux États-Unis une partie de sa trésorerie gagnée à l’étranger. Cette décision a été prise suite à l’adoption par l’administration Trump d’une nouvelle législation fiscale concernant les entreprises conservant leurs cashs en dehors du pays. Celle-ci fait état d’une taxe unique de 15, 5 % sur leurs trésoreries gardées hors du pays afin qu’elles puissent les y ramener facilement, à moindre coût.
Une réduction d’impôt sur les bénéfices tant nationaux qu’étrangers
En effet, au lieu des 35 % auparavant, la taxe sur les bénéfices gagnés par les entreprises sur le sol américain n’est plus que de 21 %. Pour ceux acquis à l’étranger, ce montant est réduit à 10, 5 % minimum. Ces sociétés peuvent pourtant déduire les impôts étrangers qu’elles ont payés sur ces bénéfices tant et si bien que ceux-ci peuvent être rapatriés sans aucune taxe supplémentaire.
Pour Apple, l’enjeu est donc de taille, car jusqu’à ce jour, la firme de Cupertino aurait accumulé plus de 250 milliards de bénéfice hors des États-Unis. D’après une source fiable, 235 milliards de ce montant devraient être ramenés au pays, obligeant quand même Apple à s’acquitter de 38 milliards de dollars d’impôt. Ses dirigeants souhaitent pourtant profiter de l’opportunité pour ramener ce cash à la maison, mettant fin aux accusations d’optimisation fiscale dont la société fait l’objet.
Des projets en cours
Il reste maintenant à savoir ce que ce géant de la Silicon Valley compte faire de cet argent une fois ramené à bon port. Jusqu’à maintenant, seul un projet de 30 milliards de dollars d’investissement a été annoncé. Celui-ci permettrait de créer plus de vingt mille emplois qualifiés durant les 5 années à venir. Un autre serait en gestation, nécessitant 5 milliards de dollars d’investissement. Le tout, à condition qu’Apple ramène tout son cash de l’étranger, alors que l’entreprise est actuellement invitée à prendre des mesures contre l’addiction aux iPhone des enfants.