Nombreuses sont les initiatives mises en place pour aider ChatGPT. Parmi elles, PuzzleMoji : un petit jeu sur Internet où vous devez faire deviner à ChatGPT un film en n’utilisant que trois emojis !
À lire également : « Viens Voir Les Docteurs » : l’émission fait découvrir l’intelligence artificielle
ChatGPT s’entraîne continuellement
Comme beaucoup d’entre vous le savent, ChatGPT, ou plutôt GPT-3.5, le modèle de langage derrière lui, en quelque sorte son moteur, a été longuement entraîné. Mais il a été entraîné sur des données issues d’Internet jusqu’en 2021 : ChatGPT n’a aucune connaissance des événements ultérieurs. Pour autant, son développeur OpenAI continue de l’entraîner. Comment ?
Tout simplement grâce à tous les utilisateurs qui discutent tous les jours avec l’IA. Par défaut, OpenAI est en droit d’utiliser vos conversations pour améliorer ChatGPT, et même de les lire ! Il s’agit d’un paramètre qui peut être désactivé dans les options du chatbot. Quoiqu’il en soit, chacun participe d’une manière ou d’une autre à l’amélioration du chatbot : c’est ce qu’on appelle le digital labor, notion démocratisée par le sociologue Antonio Casilli, également reconnu pour son travail sur les trolls.
À lire également : ChatZ : le ChatGPT d’Éric Zemmour qui ne répond pas à toutes les questions
PuzzleMoji : faites deviner des films à ChatGPT
Greg Brockman a partagé ce petit jeu sur Twitter, le qualifiant de « jeu étonnamment amusant » en parlant de PuzzleMoji. Le but est assez simple : chaque jour, trois « puzzles », soit trois films sont proposés et pour chacun d’entre eux, on a trois chances pour faire deviner le film en question. Tous les emojis sont à disposition, il suffit de les aligner pour tenter de faire deviner notre proposition à ChatGPT.
Si on échoue, on recommence, mais cette fois-ci en changeant les emojis. Difficile parfois de trouver une bonne combinaison, tant trois emojis peuvent être trop restrictifs pour parler d’une œuvre qui dure la plupart du temps une heure et demie et avec des dizaines pages de scénario. Mais c’est le jeu !