Après plusieurs années d’attente, un nouvel opus de Trackmania voit le jour sur nos écrans. Un nouvel épisode qui comprend des nouveautés, mais qui est surtout tourné vers l’avenir et le « jeu-service ». Premières impressions de conduite, de réussites mais aussi de ratés (des murs et des chutes) sur ce nouveau Trackmania qui prédit un futur radieux pour la licence.
Un remake de Trackmania Nations sorti le 1er juillet
Nadeo nous envoie un message dans le trailer de lancement : la simplicité et le gameplay, c’est tout ce qui compte. En effet, le nouvel épisode de cette série mythique se veut sobre et cela passe par plusieurs choses. Les menus et réglages du jeu sont réduits au plus basique, avec de gros boutons et des illustrations explicites. De même que l’interface de jeu : la vitesse est affichée sur la plaque d’immatriculation de la voiture, tout comme classement et le pseudonyme du joueur (en tout cas ses trois premières lettres). Ne reste qu’un compteur en bas de l’écran et c’est à peu près tout.
Il est disponible sur le site d’Ubisoft (via Uplay) ainsi que sur l’Epic Games Store.
Les différentes offres et leurs différences
Tout comme les autres épisode de Nations, notamment Nations Forever (encore joué aujourd’hui), ce Trackmania est gratuit. Mais il dispose d’offres sous formes d’abonnements permettant d’accéder à des fonctionnalités différentes :
- L’accès Starter : accès aux pistes d’entraînement et aux 25 pistes de saisons (renouvelées tous les trois mois) en solo et en multijoueurs. Accès au mode Arcade qui comprend une sélection de maps créées par la communauté. Éditeur de map utilisable mais en version simplifiée.
- L’accès Standard : outils de création et événements supplémentaires en plus de l’accès Starter. Vendu 9,99€ pour un an.
- L’accès Club : permet aux joueurs d’accéder à de nouvelles fonctionnalités sociales, surtout les clubs : skins, maps, serveurs. Vendu 29,99€ pour un an ou 59,99€ pour trois ans.
Si l’offre gratuite reste plutôt complète et permet de s’initier assez complètement à Trackmania, on regrette cependant le fait de ne pouvoir enregistrer les maps en local avec. Pour accéder au comparatif des offres, cliquez ici.
La configuration minimale requise et la configuration recommandée pour jouer à Trackmania
Configuration minimale pour jouer en 1920×1080 à 30 FPS avec les Very Low graphics Presets :
CPU: Intel Core i5-2500k, AMD FX 6100
GPU: NVIDIA GeForce GTX 660 2GB or AMD Radeon R9 270x 2GB
DirectX: Latest DirectX redistributable
RAM: 4GB
OS: Windows 10 (64 bit only), Windows 7 (64 bit only), Windows 8.1 (64 bit only)
Configuration recommandée pour jouer en 1920×1080 à 30 FPS avec les Very High graphics Presets :
CPU: Intel Core i5-4690k, AMD Ryzen5 1500x
GPU: NVIDIA GeForce GTX 970 4GB or AMD RX 480 8GB
DirectX: Latest DirectX redistributable
RAM: 8GB
OS: Windows 10 (64 bit only)
Dans la pratique, en réduisant les paramètres graphiques au minimum ou presque, on pourra faire tourner le jeu plutôt facilement même avec des configuration ne dépassant pas les 400€. Cependant les performances ne seront pas stables, jouer en ligne sera plus compliqué à cause des fantômes des autres joueurs. Par ailleurs les maps influeront également sur les performances, les maps avec beaucoup de décoration (notamment les arbres présents en grande quantité) feront ralentir la fréquence d’images. Même avec ça Trackmania reste plutôt optimisé.
Les différents blocs et routes de ce nouveau Trackmania
Les différents blocs qu’on retrouve dans le jeu :
- Le bloc propulseur (jaune et rouge)
- Le bloc ralenti
- Le bloc fragile
- Le bloc réinitialisation
Les différentes routes du jeu :
- La route classique (RoadTech)
- La route en terre battue (RoadDirt)
- La route bombée (RoadBump)
- La route glacée (RoadIce)
Mes premières impressions de jeu
Voilà une partie qui m’est personnelle. Ayant déjà été initié à Trackmania avec Nations Forever, me voilà parti sur Trackmania. Aux premiers abords, on ne peut pas dire que je sois perdu en jeu. Plusieurs blocs sont similaires, seuls les graphismes changent. Plus on avance dans la campagne et dans l’entraînement, plus on découvre de nouveaux blocs (de décoration ou non), de nouvelles routes, mais aussi et surtout de nouvelles courbes. Et c’est ça la grande force de ce nouvel opus : des tracés aux possibilités immenses, qui laissent place à l’imagination de chacun voulant créer des circuits. De quoi augmenter sensiblement la « durée de vie » du jeu, surtout que l’on peut facilement télécharger des maps créées par la communauté et y jouer en solo. On peut aussi aller en mode « Arcade » et rejoindre des joueurs du monde entier sur des maps créées par d’autres joueurs.
Trackmania change de formule, et passe d’un jeu achetable à un jeu-service fonctionnant via un système d’abonnement. Un changement stratégique énorme pour une licence à la communauté très forte (sans pour autant être extrémiste). S’il peut être décrié, ce système a cependant l’avantage de proposer une offre gratuite plutôt digne de ce nom. Quoiqu’on en pense, Trackmania durera dans le temps, avec une offre par abonnement il est destiné à rester dans les années avec des mises à jours comprenant fonctionnalités, maps et contenus à venir.
Prochain événement d’ampleur sur le jeu : la Trackmania Cup, organisée par ZeratoR qui aura lieu le 26 juin en ligne !
