La Vivlio Light est une liseuse disponible à 130 euros : elle se pose en alternative plus ouverte que le Kindle d’Amazon. Mais est-ce que dans la réalité, il vaut mieux se tourner vers cette marque plutôt que vers le géant américain ? Vous aurez la réponse en lisant notre avis complet sur la Vivlio Light !
Déballage
Cette liseuse est vendue dans une petite boîte en carton entourée d’un contour cartonné avec un visuel du produit, les informations légales et techniques ainsi que les diverses fonctionnalités proposées. À l’intérieur, c’est tout simple : il y a la notice d’utilisation ainsi que le câble de charge (USB-A vers USB-C).
Fiche technique de la Vivlio Light
- Écran :
- 758 par 1024 pixels
- 212 ppp
- Poids : 182 g
- Dimensions : 156 par 108 par 7,6 mm
- Batterie :
- Rechargeable en USB-C
- Autonomie d’un mois environ
- Stockage : 8 Go
- Port de carte micro SD
- Formats d’ebook compatibles : ePub, PDF, ePub Fixed Layout, CBR, CBZ (25 au total)
- Garantie : 2 ans
Design
L’aspect stylistique de cette liseuse est assez classique : dans les grandes lignes, c’est un parallélépipède rectangle en plastique. Le dos est assez particulier, puisque complètement fait de rainures verticales. Les tranches sont nettes, mais pas très épaisses : de quoi améliorer la prise en main. Et à l’avant, c’est l’écran qu’on trouve : les bordures sont ni fines, ni épaisses, mais dans la moyenne de ce qu’on trouve sur le marché. Aussi, les coins sont anguleux, mais légèrement arrondis. Tout en bas, on trouve le logo de la marque ainsi que les boutons collés à la bordure inférieure, qui ressort en biseau. Si globalement les finitions sont bonnes, ce n’est pas le cas des boutons : il y a du jeu dedans et les clics ne sont pas nécessairement agréables, y compris celui pour changer de page (alors qu’a priori, c’est celui qu’on utilise le plus).
La Vivlio Light est disponible en deux coloris : rouge (version testée) et noir.
Prise en main de la Vivlio Light
Avec son format assez petit et son poids pas trop lourd, on peut emmener un peu partout la Vivlio Light. Elle tient dans n’importe quel sac, pochette d’ordinateur, banane, etc. Dans les poches de pantalon, c’est tout de même un peu plus compliqué. Dans les mains, la liseuse tient bien, on n’a jamais peur qu’elle tombe et c’est tant mieux.
Du côté du « toucher tactile », aucun problème : l’appareil est loin d’être le plus véloce de sa catégorie, ce n’est pas un critère très important. Typiquement, lorsqu’on sort de veille la liseuse, cela peut être un peu lent, c’est juste ça qui peut être dommage. Les commandes sont par ailleurs assez fiables, on ne fait pas souvent d’actions qu’on ne désirait pas faire. Les boutons, eux aussi, sont bons, ils fonctionnent toujours. Seulement, sur notre exemplaire de test, il m’est arrivé d’avoir de faux contacts sur la touche pour passer à la page suivante, faisant qu’elle ne fonctionnait pas bien.
L’écran
Avec 212 ppp, la résolution de la Vivlio Light est plutôt faible. Bien sûr, pour du texte, cela ne pose aucun souci (sauf si on lit en assez petit). En revanche, lorsqu’il y a des images à afficher, cela peut pêcher. D’un autre côté, la couleur du ton peut changer et il y a évidemment un rétro-éclairage, qui peut être désactivé. Dans l’idée, on peut lire dans n’importe quelles conditions lumineuses, tant dans son lit dans le noir complet qu’en plein soleil. Et ça, ça reste le principal.
L’interface de la liseuse
Le plus important en fait sur une liseuse, c’est son interface. Le fonctionnement de cette dernière ressemble trait pour trait à celui d’une tablette Android. En faisant glisser son doigt du haut de l’écran vers le bas, on a accès aux paramètres rapides. De quoi se connecter au Wi-Fi, synchroniser ses fichiers, activer le mode avion ou le mode sombre. C’est également là qu’on peut modifier la luminosité ainsi que la chaleur de l’écran. Ces deux paramètres peuvent fonctionner de manière autonome et c’est plutôt convaincant : la Vivlio Light tape souvent juste et les changements ne sont pas violents. Si l’on ne veut aucun éclairage, c’est également possible.
La Vivlio Light peut être synchronisée avec l’application Vilio (disponible sur Android et iOS) afin d’avoir ses ebooks sur son smartphone ainsi que sur sa liseuse, avec l’avancement dans la lecture qui peut être synchronisé. C’est d’ailleurs à partir de celle-ci qu’on peut ajouter ses ebooks sur son compte (fonctionnalité également disponible sur navigateur). L’avantage de la Vivlio Light par rapport à la Kindle d’Amazon, c’est qu’on peut y télécharger ses propres ebooks, pas besoin de passer par la boutique de la marque et pas besoin d’un logiciel spécifique à utiliser. C’est aussi sur cette application qu’on peut retrouver toutes les notes prises sur la liseuse afin de les exporter ailleurs.
En lecture, difficile d’afficher l’interface : à moins d’appuyer vraiment au centre de l’écran, on peut facilement se tromper et changer de page, ce qui est assez frustrant. Les paramètres de lecture permettent de changer l’interligne, le remplissage des pages, la police ainsi que sa taille, ou encore désactiver la césure. Il est même possible de pivoter le sens de lecture à l’horizontale, ou encore de chercher un mot dans le dictionnaire. Tout cela est accessible en bas de l’écran. Et tout en haut, on a de quoi marquer une page, changer de chapitre, rechercher du texte à l’intérieur d’un ouvrage ou encore revenir à l’accueil.
Par ailleurs, la Vivlio Light propose quelques applications :
- Actualités
- Calculatrice
- Dictionnaire
- Fréquence des photos (pour la page de veille)
- Galerie
- Horloge et calendrier
- Navigateur
- Notes
Ainsi que des jeux :
- Scribble
- Solitaire
- Sudoku
- Échecs
Les applications sont plutôt lentes et c’est normal : la Vivlio Light n’est pas réellement faite pour ça. Mais que ce soit pour faire passer le temps, se dépanner ou bien éviter d’avoir à utiliser son téléphone pourquoi pas. Après tout, elles fonctionnent, ces applications.
Ce qui est convaincant en revanche, c’est le nombre d’options de personnalisation dans les paramètres. Que ce soit pour activer ou non le capteur d’orientation, le témoin LED, programmer les boutons et gestes ou encore d’utiliser différents profils utilisateur, il y en a un certain nombre. Pour un modèle qui n’est pas spécialement haut de gamme, c’est assez satisfaisant de voir ce niveau-là.
Autonomie et recharge
Vivlio annonce une autonomie d’un mois et c’est totalement respecté avec la Light. Même si vous êtes un gros lecteur, vous tiendrez trois semaines au moins avec une charge complète. De quoi ne pas vraiment avoir à se soucier du pourcentage de batterie restante.
Pour la recharge, comptez environ deux heures pour un cycle complet. C’est loin d’être rapide, mais encore une fois, on n’en attend pas davantage d’une liseuse, surtout si c’est pour repartir sur une endurance d’un mois. D’ailleurs, le port est de l’USB-C et pas du micro USB, ce qui est appréciable.
Faut-il acheter la Vivlio Light ?
Il faut reconnaître que si la Vivlio Light a des arguments à revendre, la concurrence est rude. La marque Kobo propose plusieurs modèles concurrents à la Vivlio Light, comme la Kobo Nia et notamment Amazon et sa Kindle. Si certaines fonctionnalités exclusives vous convainquent et que le fait que Vivlio soit une entreprise française a le même effet, vous ne regretterez pas votre achat. Si ces arguments ne vous touchent pas, vous devriez pouvoir trouver une Kindle avec une belle promotion sur Amazon (comme nous l’avons déjà vu avec le Fire TV Stick Lite), cela arrive plusieurs fois dans l’année. Mais pour que le marché des liseuses soit intéressant, c’est une bonne chose que Vivlio soit présent.
La Vivlio Light est disponible un peu partout au prix de 130 euros.