Nothing Phone (2a) Plus : un smartphone « pas comme les autres » avec son design iconique ?

Avoir un smartphone à Noël, c’est bien, avoir un smartphone au design incroyable, c’est mieux. C’est ce que propose Nothing depuis deux ans avec ses modèles, comme le Phone (1) et le Phone (2) par exemple. Le dernier en date : le Nothing Phone (2a) Plus, un modèle milieu de gamme qui a de quoi faire rêver.

Chaque jour, et ce, jusqu’au 24 décembre, on vous donne une idée-cadeau : un test, un guide, une découverte de produit tech ou geek ! 🚀

Fiche technique du Nothing Phone (2a) Plus

• Mémoire vive : 12 Go de RAM
• Stockage : 256 Go
• SoC : MediaTek Dimensity 7350 Pro 5G
  • 8 cœurs, jusqu’à 3 GHz
  • GPU : ARM Mali-G610 MC4
• Dimensions :
  • Hauteur : 161,7 mm
  • Largeur : 76,3 mm
  • Profondeur : 8,5 mm
• Poids : 190 g
• Batterie : 5 000 mAh
  • Puissance de charge : 50 W
    • Temps de charge de 0 à 100% : 56 min
    • Temps de charge de 0 à 50% : 21 min
    • Charge inversée (filaire) : 5 W
• Appareil photo :
  • Capteur principal de 50 Mpx, f/1.88, taille de 1/1,57″, champ de vision de 84,5°
  • Capteur ultra-grand-angle de 50 Mpx, f/2.2, taille de 1/2,76″, champ de vision de 114°
  • Capteur selfie de 50 Mpx, f/2.2, taille de 1/2,76″
• Écran :
  • Amoled
  • 6,7 pouces de diagonale
  • Définition : 1084 par 2414 pixels
  • Résolution : 394 ppp
  • Couleurs 10 bits
  • Taux de rafraîchissement maximal : 120 Hz
  • Luminosité maximale : 1 300 nits
  • Verre Corning Gorilla Glass 5
• Audio : deux haut-parleurs stéréo
• Système d’exploitation : Nothing OS 2.6 basé sur Android 14
  • 3 ans de mises à jour d’Android
  • 4 ans de patches de sécurité

Un design qu’on ne voit pas partout, avec des LED à l’arrière

Un peu futuriste et avec des « yeux » formés des objectifs photo, le dos de ce téléphone Nothing n’a rien à voir avec ce qu’offre la concurrence au même prix. Il arbore des traits presque futuristes, affichant de faux composants derrière sa vitre transparente. C’est ce qui fait son identité et on peut comprendre que ça puisse plaire. L’appareil est disponible en vert, en gris ou en noir.

Les LED à l’arrière ont un petit nom donné par Nothing : l’interface Glyph. Il s’agit d’un ensemble qui peut s’animer un peu comme on le souhaite. Dès qu’on reçoit une notification, pour éclairer (un petit peu) une scène à prendre en photo au lieu d’utiliser le flash, ou pour consulter l’avancement de la charge. Pour ceux qui sont habitués à poser leur téléphone portable avec le dos au-dessus, ça peut être très utile. De l’autre côté justement, c’est un bel écran Amoled de 120 Hz qu’offre le Nothing Phone (2a) Plus, avec une luminosité tout juste correcte.

Ce qu’offre aussi ce smartphone Nothing

À l’intérieur du châssis, c’est un SoC MediaTek qui équipe le Nothing Phone (2a) Plus, avec pas moins de 12 Go de RAM (et 8 Go de mémoire vive virtuelle). De quoi faire tourner assez facilement n’importe quel jeu vidéo, à condition de limiter quelque peu les paramètres graphiques.

Pour faire fonctionner tout ça, c’est l’interface Nothing OS 2.6 qu’on trouve, basée sur Android 14. Une interface très simple, sans publicité, avec quelques widgets bien pensés (notamment celui qui ouvre l’appareil photo avec des réglages qu’on a prédéfinis). Avec trois ans de mises à jour majeures, ce Nothing est dans les cordes par rapport à la concurrence. Et pour alimenter le tout, une bonne batterie de 5 000 mAh, qui permet de regarder durant 22 heures maximum des vidéos sur YouTube. Ce smartphone propose une charge correcte de 50 W, pour un cycle complet en un peu moins d’une heure, ce qui là aussi est dans la norme.

Alors, est-ce qu’il faut l’acheter ce Nothing Phone (2a) Plus ?

À 450 euros (on peut le trouver à 400 euros en réalité), la facture est salée : heureusement, le rapport qualité/prix n’est pas mauvais sur ce modèle,même si comparé à un Xiaomi, ça fait moins rêver. Mais ce n’est pas là qu’est la grande force de Nothing. Non, ses forces sont celles de son interface et de son design. Derrière l’identité construite de toutes pièces par Nothing et qui sert surtout un objectif « marketing », le téléphone est différent et ça peut évidemment « plaire » (on parle d’un smartphone, calmons-nous). Dans ses concurrents, il y a notamment le Motorola Edge 40 Neo ou encore le HTC U23 Pro. Il faut préciser que les finitions sont assez plastiques : ne vous attendez pas à avoir un smartphone qui fasse haut de gamme dans les mains. Pour le reste, vous pouvez y aller en confiance, d’autant plus si vous voyez une belle promotion.