Pourquoi certains jeunes s’enferment dans leur chambre et refusent tout contact social ? De quoi sont-ils victimes ? Journal d’un Hikikomori raconte l’histoire de Damien, qui est resté enfermé pendant plusieurs mois, dans une mini-série de docu-fiction.
Le synopsis de Journal d’un Hikikomori
« Ils ne quittent jamais leur chambre, restent enfermés chez eux à l’abri du monde des mois, voire des années. On les appelle les Hikikomoris, un mot japonais signifiant « se retrancher ». En France, ils seraient des dizaines de milliers, adolescents et jeunes adultes abandonnant ainsi études ou travail pour rompre avec un quotidien qui les oppresse.
France tv Slash propose une série docu-fiction qui s’inspire du récit de plusieurs anciens Hikikomoris. Sous forme d’un journal de bord, découvrez le mystérieux quotidien de Damien. »
Une série comprenant trois épisodes de 14 à 20 minutes, qui se regarde très facilement. Elle est disponible sur France.tv Slash ainsi que sur YouTube au fur et à mesure.
L’histoire de Damien, jeune étudiant qui se sent mal
Tout au long de l’histoire, on suit Damien, jeune étudiant vivant chez ses parents. Il n’arrive pas à étudier et a toujours eu du mal avec la pression et les relations sociales. un jour, il craque et s’enferme dans sa chambre, ne sort jamais. C’est la que débute l’incompréhension de son entourage : que fait-il, pourquoi reste-t-il enfermé ?
Et si Sartre avait tort ? « L’enfer, c’est les autres », vraiment ? En tout cas dans Journal d’un Hikikomori, le seul réconfort qu’obtient Damien, c’est avec ses amis, avec qui il discute par messages. Tout ce qu’il veut, c’est être loin du bruit de la vie, faire une pause et se faire oublier. Un souhait plus que compliqué à obtenir dans une société dédiée à la performance.
La mise en scène de Journal d’un Hikikomori
A aucun moment dans cette « série », on ne voit de visages. Pas celui de Damien, puisque la caméra est à la première personne, ni les autres, comme si ça importait peu. Peut-être également dans une démarche d’identification au personnage principal.
De même pour les plans, qui sont serrés (à cause de la vue à la première personne). On vit également des aventures via le carnet de dessins de
Pourquoi certains jeunes s’enferment dans leur chambre et refusent tout contact social ? De quoi sont-ils victimes ? Journal d’un Hikikomori raconte l’histoire de Damien, qui est resté enfermé pendant plusieurs mois, dans une mini-série de docu-fiction.
Le synopsis de Journal d’un Hikikomori
« Ils ne quittent jamais leur chambre, restent enfermés chez eux à l’abri du monde des mois, voire des années. On les appelle les Hikikomoris, un mot japonais signifiant « se retrancher ». En France, ils seraient des dizaines de milliers, adolescents et jeunes adultes abandonnant ainsi études ou travail pour rompre avec un quotidien qui les oppresse.
France tv Slash propose une série docu-fiction qui s’inspire du récit de plusieurs anciens Hikikomoris. Sous forme d’un journal de bord, découvrez le mystérieux quotidien de Damien. »
Une série comprenant trois épisodes de 14 à 20 minutes, qui se regarde très facilement. Elle est disponible sur France.tv Slash ainsi que sur YouTube au fur et à mesure.
L’histoire de Damien, jeune étudiant qui se sent mal
Tout au long de l’histoire, on suit Damien, jeune étudiant vivant chez ses parents. Il n’arrive pas à étudier et a toujours eu du mal avec la pression et les relations sociales. un jour, il craque et s’enferme dans sa chambre, ne sort jamais. C’est la que débute l’incompréhension de son entourage : que fait-il, pourquoi reste-t-il enfermé ?
Et si Sartre avait tort ? « L’enfer, c’est les autres », vraiment ? En tout cas dans Journal d’un Hikikomori, le seul réconfort qu’obtient Damien, c’est avec ses amis, avec qui il discute par messages. Tout ce qu’il veut, c’est être loin du bruit de la vie, faire une pause et se faire oublier. Un souhait plus que compliqué à obtenir dans une société dédiée à la performance.
La mise en scène de Journal d’un Hikikomori
La mise en scène de Journal d’un Hikikomori est spéciale. Tout d’abord, quasiment tous les plans sont filmés à la première personne, on est dans la peau de Damien. De quoi se mettre facilement à la place du personnage. D’ailleurs on ne voit pas de visages, des personnes « impersonnelles », qu’on connaît via des voix, des messages, etc.
Par ailleurs les plans sont filmés souvent étroitement, pour accentuer le fait que Damien se soit enfermé dans sa chambre, un espace confiné et réduit. Certaines choses ne sont même pas montrées : ou si, au travers des dessins de Damien qu’il réalise dans son carnet.
Un message d’espoir dans cette série si particulière
Si cette série est brève, le propos ne l’est pas. On y voit de l’espoir : Damien rencontre d’autres jeunes comme eux, qui passent la plus grande partie de leur temps dans leur chambre. Petit à petit, Damien va s’ouvrir au monde, lui qui s’était enfermé quelques mois plus tôt. Une « sortie » qui se fait pas à pas, Damien se sent mieux.
Un message d’espoir important est donc adressés aux hikikomoris mais aussi à l’entourage de ces personnes-là. Journal d’un Hikikomori se regarde d’une traite et nous fait réfléchir sur nos réactions au monde extérieur. Une série haletante malgré un rythme souvent lent, une belle prouesse scénaristique.
France.tv Slash produit également d’autres séries excellentes, comme Stalk ou encore Invisibles – Les travailleurs du clic que je vous invite à découvrir.
