Nintendo a sorti de quoi assouvir les fans : un film Super Mario Bros, avec au casting tous les personnages importants de l’univers de Mario. Au fil d’une aventure pour sauver le Royaume Champignon, le plombier moustachu va devoir braver les dangers pour vaincre Bowser, son grand rival.
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Synopsis de Super Mario Bros, le film
« Alors qu’ils tentent de réparer une canalisation souterraine, Mario et son frère Luigi, tous deux plombiers, se retrouvent plongés dans un nouvel univers féerique à travers un mystérieux conduit. Mais lorsque les deux frères sont séparés, Mario s’engage dans une aventure trépidante pour retrouver Luigi.
Dans sa quête, il peut compter sur l’aide du champignon Toad, habitant du Royaume Champignon, et les conseils avisés, en matière de techniques de combat, de la Princesse Peach, guerrière déterminée à la tête du Royaume. C’est ainsi que Mario réussit à mobiliser ses propres forces pour aller au bout de sa mission. »
Un film très référencé, mais c’est plaisant
C’est ce qu’on voit d’office dans le film : les références. Cela commence évidemment par la mélodie des jeux Mario, celle qu’on peut reconnaître entre mille. On l’a ici sous toutes les couches : avec des accords différents, des tempos accélérés ou ralentis, des instruments remplacés, mais elle est là. Aussi, on y voit une cinématographie du jeu vidéo : certains plans font directement référence à des jeux de plateforme, à Mario Kart, ou aux éléments qu’on retrouve dans les jeux.
Enfin, ce sont toutes les petites blagues, les caractéristiques des personnages, tous ces éléments qui font référence aux jeux Mario. Ne manque peut-être que Mario Tennis ou Mario Golf à l’appel. On y voit même une borne d’arcade nommée « Jumpman » en référence au premier nom et au premier jeu où l’on voit le célèbre plombier.
Super Mario Bros, le film va au-delà du cliché de la princesse
Mario, tout comme Zelda et bien d’autres, est une saga de jeux vidéo dont le but de base est d’aller délivrer une princesse retenue dans un château par un méchant. Un résumé très simpliste de la licence mais qui montre bien à quel point son concept peut être réduit en une phrase. Le problème, c’est que ce modèle s’est imposé à l’aide de notre société patriarcale : c’est forcément un homme qui va libérer une femme. Il faudrait parfois faire l’inverse pour une société égalitaire, comme a pu le faire Toy Story 4. Mais Super Mario Bros va encore plus loin : Mario et Peach s’entraident.
Ils ont tous les deux leurs qualités : la bravoure pour l’un, les compétences physiques pour l’autre ; et tous les deux leurs défauts. En fait, le scénario ne s’ordonne pas la lourdeur de voir Peach sauver Mario : ç’aurait été trop facile de le faire et surtout pas assez subtil. Là, c’est parfaitement exécuté : sans Mario, Peach n’est pas sauvée ; sans Peach, Mario n’est pas sauvé. Sans spoiler, il y a même des enseignements sur le consentement dans les relations amoureuses, ce qui est une excellente leçon pour les enfants (et pour certains adultes…).
Une réalisation au top, un scénario pour les plus jeunes
Réalisation, animation, textures, effets spéciaux, voix de doublage… tout est vraiment nickel dans ce film d’une heure trente. Si la licence est à Nintendo, la réalisation est à Illumination à qui l’on doit les Moi, moche et méchant.
Sachez toutefois que le scénario n’est pas des plus surprenants ni des plus drôles : le film s’adresse avant tout aux plus jeunes. Et si c’est un peu cliché de dire ça, il faut reconnaître qu’il est un formidable « pont entre les générations ». Si vous avez l’intention de le regarder, ne vous méprenez pas : il ne vous marquera pas par son histoire. Mais c’est un peu à l’image des jeux : à la base, Mario n’est pas un personnage à histoires.
