Sorti en salles ce 19 mars, Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan semble toucher les spectateurs par l’amour d’une mère, jouée par Leïla Bekhti, mais aussi par les effets spéciaux utilisés pour rajeunir Sylvie Vartan, qui n’ont pas convaincu.
Le synopsis de Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan
« En 1963, Esther met au monde Roland, petit dernier d’une famille nombreuse. Roland naît avec un pied-bot qui l’empêche de se tenir debout. Contre l’avis de tous, elle promet à son fils qu’il marchera comme les autres et qu’il aura une vie fabuleuse. Dès lors, Esther n’aura de cesse de tout mettre en œuvre pour tenir cette promesse. À travers des décennies d’épreuves et de miracles de la vie, ce film est le récit d’une histoire vraie, drôle et bouleversante, celle d’un destin incroyable et du plus grand amour qui soit : celui d’une mère pour son enfant. »
Des critiques unanimes : le rajeunissement de Sylvie Vartan met mal à l’aise
Dans Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan, Sylvie Vartan joue son propre rôle. Naturellement, la chanteuse âgée de 80 ans n’a plus le même visage que lorsqu’elle était plus jeune. C’est pourquoi la production a décidé d’utiliser des effets spéciaux pour la rajeunir, afin de la placer dans le contexte temporel du film.
Cependant, les critiques dans les médias ou sur les réseaux sociaux sont unanimes : cela a mal été réalisé. Il y a un manque de maîtrise et un rendu maladroit. Tout porte à croire que de l’intelligence artificielle générative a été utilisée. En fait, des photos du visage jeune de Sylvie Vartan ont probablement été calqués sur le visage actuel de la chanteuse. Ce qui fait que les yeux, les rides ou la bouche ne bougent presque pas : le regard est inexpressif, il n’y a presque aucune expression faciale. Une scène qui dénote avec le reste du film et qui coupe le spectateur à un moment pourtant important dans Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan.
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On ignore quelle méthode a été utilisée précisément et les choix qui ont été faits pour rajeunir la chanteuse, mais il s’agit là d’un raté total du film, alors même qu’il a récolté des critiques plutôt positives un peu partout. Les films qui usent de cette méthode sont le plus souvent des superproductions hollywoodiennes, comme Here l’année dernière (avec Tom Hanks et Robin Wright), The Irishman en 2019 (avec Martin Scorsese, Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci qui ont été rajeunis), ou encore Captain Marvel.