upload

Upload : la série qui se voulait Black Mirror en plus drôle

Upload est une série télévisée disponible sur Amazon Prime Video racontant la vie de Nathan dans un monde virtuel où l’on peut vivre éternellement après sa mort. Entre humour et oeuvre d’anticipation, la série va là où on ne l’attendait pas, pour le meilleur et pour le pire.

Le synopsis d’Upload

« Dans un futur où les humains sont capables de se « téléverser » dans la vie après la mort, Nathan, mort prématurément, est accueilli dans sa version du paradis par une certaine Nora. Il va lui falloir s’adapter… »

Voici la bande annonce : 

Sortie intégralement le 1er mai 2020 sur Amazon Prime Video notamment dans les pays francophones, elle a été créée par Greg Daniels. Ce scénariste et producteur américain est surtout connu pour avoir adapté The Office à la télévision américaine, qui a fait un carton mondial. La série comporte (pour l’instant) une saison de dix épisodes durant entre 24 et 46 minutes.

Le concept de la série qui se déroule en 2033

En 2033, une nouvelle technologie permet à chacun d’avoir son cerveau « uploadé » sur un support informatique. Cela permet de le conserver et de rester vivant intellectuellement lorsque notre corps meurt. En fonction des revenus de chacun, les personnes vont dans des résidences plus ou moins chics, avec certaines options (nourriture, vêtements, activités, environnement, etc.). Si les besoins vitaux d’avant ne sont plus à assurer, il est recommandé de garder ses habitudes pour éviter de devenir fou. La réalité est en fait toute autre : on reste ici pour l’éternité. Une réalité très dure à accepter, presque irréelle, virtuelle. Une réalité virtuelle qui ressemble donc trait pour trait à celle qu’ils connaissaient ; ils peuvent même interagir intellectuellement ET physiquement avec les personnes vivantes (qui doivent porter des combinaisons). Un concept qui pourrait se retrouver dans certains épisodes de Black Mirror.

upload

La question de l’immortalité traitée dans Upload

Autre point fort du concept, la question de l’immortalité. Si le corps n’est plus, la conscience l’est encore. Si dans Upload, les gens sont bloqués, ils sont immortels. L’immortalité est l’un des plus grands objectifs de l’Homme et pourtant on ne sait encore si cela est une bonne chose. L’intérêt de la vie et son éphémérité, à partir du moment où elle perd cette caractéristique, vaut-elle le coup d’être vécue ? Dans la série, une solution existe encore : le suicide. Mais qui est capable de se suicider ? Pas tout le monde. Dans Upload, la transmission de ces gigantesques données est matérialisée (dans une réalité virtuelle) par un torrent multi-colore, en allant dedans on crée un bug qui efface la conscience.

La critique de notre société capitaliste ?

Au-delà de l’aspect purement technologique, Upload soulève une autre problématique : celle du fonctionnement économique de notre société. Dans Upload, tout ou presque est payant, selon la formule que l’on a choisie et selon nos moyens. Si l’on a plus d’argent ou si les proches vivants ne veulent plus en donner, la conscience est immobilisée jusqu’au prochain paiement. Un véritable enfer où l’on économise les données qu’on produit pour éviter d’être immobilisé.

upload

Black Mirror et humour, un mélange qui fonctionne pour Upload ?

Si la série se veut avant tout étonnante et drôle, elle aborde des aspects graves de l’humanité, une sorte de profondeur abordée par petits points dans chaque épisode entre deux gags et c’est dommage. Ce mélange ne fonctionne pas vraiment, cela casse le rythme de la série au travers d’histoires et d’intrigues pas si intéressantes : amour, amitié, sexe, relations sociales, philosophie, etc. En fait Upload est avant tout une série comique, qui veut divertir. Un rôle qu’elle remplit, selon les goûts de chacun.

Par ailleurs l’humour de la série n’est finalement pas très développé, de simples blagues et comiques qui manquent de profondeur pour accentuer l’humour. C’est en tout cas mon avis !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut