La dirigeante de X (anciennement Twitter) doit présenter aux banques, à qui elle doit 12,5 milliards de dollars, les plans du réseau social. De quoi confirmer la chute de la valeur de X, racheté l’année dernière 44 milliards de dollars par Elon Musk.
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X (Twitter) devant les banques pour sauver sa peau
C’est le Financial Times qui a rapporté la présentation que va faire la PDG de X Linda Yaccarino devant sept banques, toutes dirigées par Morgan Stanley. Elles ont en fait soutenu le rachat du réseau social par Elon Musk en octobre 2022 au prix de 44 milliards de dollars. L’idée est de sauver les meubles : aujourd’hui, à cause de mauvais choix stratégiques, la valeur de ce qui était auparavant Twitter a fortement chuté.
D’autant plus que les débuts de Linda Yaccarino sont compliqués : cela fait quatre mois qu’elle est en poste, et comme Elon Musk, elle enchaîne les polémiques. Abonnements payants, lutte contre les bots, publicité… plusieurs déclarations mettent en danger financièrement le réseau social.
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X ne vaut plus rien et continue de s’enfoncer
Avant le rachat, comme l’écrit Reuters, 90% du chiffre d’affaires de X était issu de la publicité affichée sur le réseau social. Mais à cause de changements de politique, ce chiffre d’affaires s’effondre. Même le propriétaire de Tesla et SpaceX l’a reconnu en juillet : la trésorerie est dans le rouge à cause d’une chute de 50% des ventes d’espaces publicitaires.
D’un autre côté, l’agence de presse britannique tempère ces signes alarmants. En fait, les autres réseaux sociaux subissent des baisses de leur valorisation : c’est le cas de TikTok ou encore de Snapchat. Selon son estimation, les dettes de Twitter sont aujourd’hui supérieures à celles de sa valorisation. 12,5 milliards de dettes pour 8 milliards de dollars de valorisation. Alors qu’Elon Musk avait signé un joli chèque de 44 milliards de dollars pour le rachat, le voilà à 36 milliards de dollars en moins. Si le chiffre d’affaires ne remonte pas, ce sont les banques dirigées par Morgan Stanley qui pourrait reprendre le contrôle de la plateforme