Apple a présenté ce mercredi 19 février le remplaçant de l’iPhone SE, l’iPhone 16e. Nouveau nom, nouvelle philosophie : un tarif à 719 euros. Mais cet iPhone fait tout de même de lourdes concessions techniques par rapport à l’iPhone 16 : écran, performances, photo, etc. Mais la plus grande concession est inimaginable sur le marché des smartphones aujourd’hui : l’absence de capteur ultra-grand-angle.
Pas d’ultra-grand-angle pour l’iPhone 16e
Aujourd’hui, n’importe quel smartphone à 200 euros est équipé d’un capteur ultra-grand-angle, afin d’avoir un champ de vision plus large lorsqu’on prend des photos. Alors oui : sur les modèles les moins chers, c’est parfois inutilisable, à l’image des versions Lite de la série Magic de Honor. Outre le fait de se priver de mode macro (les smartphones peuvent utiliser l’ultra-grand-angle pour prendre des photos de près), Apple prend un gros risque.
Le dernier iPhone qui n’en était pas équipé, c’était l’iPhone XS, sorti en 2018, soit il y a près de sept ans. Certes, entre temps il y a eu l’iPhone SE en 2020 et en 2022, mais qui étaient beaucoup moins chers. Et surtout depuis, le marché du reconditionné s’est développé : l’iPhone SE 2022 n’était pas si populaire par rapport à un iPhone 12 ou un iPhone 13 reconditionné. Des modèles qui eux, disposent d’un capteur ultra-grand-angle. Le problème n’est pas que l’iPhone 16e est trop cher (il l’est), c’est qu’il n’offre pas le service minimum en 2025.
Apple va se couper de beaucoup de consommateurs, notamment les plus jeunes
Le capteur ultra-grand-angle est particulièrement utile en intérieur pour capturer des scènes plus largement. C’est aussi très utile pour les photos de groupe : alors si vous combinez les deux, c’est quasiment un indispensable. Le fait qu’il déforme les objets et les visages a fait de ce capteur un parfait allié pour des photos aux dimensions tronquées, ce qui en fait un réservoir à blagues inépuisable. Tout ça, c’est particulièrement utilisé par les jeunes générations : celles de mon âge et les plus jeunes.
Ce qui fait qu’Apple a durant des années habitué ses consommateurs à l’ultra-grand-angle, à cette large focale qui permet de capturer des scènes très largement. Le fait de ne pas intégrer de capteur ultra-grand-angle dans un smartphone à plus de 700 euros, c’est selon moi une grossière erreur. Une limitation qui me paraît trop frustrante pour faire de l’iPhone 16e un produit séduisant pour celles et ceux qui aiment ce capteur.
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J’ai l’impression qu’à l’annonce de l’iPhone 16e, les experts de la tech se sont focalisés sur des concessions techniques dont, au fond, le commun des mortels se fiche quelque peu. Que ce soit l’absence du Dynamic Island (qu’on trouve sur les iPhone 14 Pro, tous les 15 et tous les 15), le taux de rafraîchissement limité à 60 Hz (bien que personnellement, ça me frustre beaucoup), la puce A18 bridée, l’absence de Wi-Fi 6 ou encore l’absence d’ultra-wide band. Pourquoi pas le stockage limité à 128 Go, soit, ça peut être limitant en 2025. Quant à ses avantages, comme le modem Apple C1, même chose : l’utilisateur lambda s’en fiche. On peut toutefois reconnaître que le fait qu’il s’agisse a priori de l’iPhone le plus autonome est alléchant (ce qui est possible a priori grâce à ce modem).
Tout à fait d’accord, avec un capteur ultra grand angle, il s’arracherait certainement et ferait de l’ombre à toute la série des iPhones 13, 14 voir 15 sur le marché de l’occasion. Le fait qu’il en soit privé permet néanmoins aux précédents iphones dotés de l’ultra grand angle de garder leur cote sur le marché pour les utilisateurs lambda (une majorité?) qui n’ont que peu d’intérêt pour l’intégration de l’IA et qui souhaitent en revanche faire de belles photos et vidéos d’intérieurs, de paysages, etc…