Le 9 janvier dernier, le gouvernement français annonçait un durcissement des sanctions contre l’utilisation du téléphone au volant. En effet, le portable ne cesse de nous distraire et accroît le risque d’accident : notifications, push, réseaux sociaux, etc. A tel point qu’aujourd’hui, près de 20% des accidents de la route ont pour cause notre meilleur ennemi : notre smartphone.
Autre chiffre marquant : selon AON France, au cours des 5 dernières années, les chocs avant-arrière ont augmenté de 120%. – des accidents très souvent liés à l’usage du téléphone au volant.
C’est si dur de lâcher notre téléphone !
Pourtant nous sommes tous aujourd’hui sensibilisés aux dangers de la route. Entre campagnes nationales de prévention et panneaux de signalisation, nous connaissons les dangers. Pour autant, les comportements ne changent pas en faveur de plus de sécurité. Nous continuons à avoir énormément de mal à se déconnecter, même au volant, malgré les risques.
En voiture, face aux dangers du téléphone, il y a plusieurs types de personnes :
-
Le résigné : que ce soit pour son travail ou bien parce qu’il ne peut tout simplement pas se séparer de son portable, il s’est résigné à utiliser son téléphone au volant, coûte que coûte. Risqué… Aussi bien pour sa vie, celle des autres, que pour son permis ou son portefeuille.
-
L’hésitant : celui-ci est déjà plus prudent. Il connaît les risques qu’il prend en utilisant son téléphone lorsqu’il conduit, donc il évite. Mais de temps à autre, il prend un appel, envoie un message, ou même consulte Facebook.
-
Le consciencieux : c’est le plus prudent de tous. Il s’est promis qu’il n’utiliserait jamais son téléphone au volant et il s’y tient. En revanche, il le laisse à portée de vue, sur le siège passager par exemple. Et lorsqu’il reçoit une notification, il se laisse distraire.
Que vous soyez résigné, hésitant ou consciencieux, le téléphone au volant est un risque pour vous, comme pour tous les usagers de la route.
Enfin des solutions intelligentes
Heureusement, des solutions se développent et de nombreuses entreprises françaises innovent pour aider les conducteurs à adopter une solution pérenne et intelligente.
Drive or Phone fait partie de ces jeunes entreprises qui innovent pour votre sécurité. Depuis deux ans, l’entreprise a développé une solution pragmatique face aux risques engendrés par les distractions créées par un téléphone en voiture.
Concrètement, la technologie développée et breveté par Drive or Phone se compose de deux éléments :
-
Un boîtier : qui vient s’installer dans la voiture, sur le pare-brise, exactement comme le télépéage.
-
Une application : disponible sur Android et iOS.
Lorsque vous montez dans votre véhicule, le boîtier détecte la présence de votre téléphone. Dès que vous démarrez, l’application se déclenche automatiquement. Votre téléphone affiche alors un écran simple, qui filtre toutes les distractions possibles.
Cette technologie se veut pragmatique dans la mesure où elle 100% flexible, c’est-à-dire que l’application se paramètre entièrement. Ainsi, vous pouvez choisir de garder l’accès à vos appels entrants, mais seulement avec le kit main libre de la voiture. Ou bien vous pouvez laisser l’accès à des applications de navigation. Vous pouvez même décider si vous souhaitez que le filtrage s’arrête lorsque vous êtes au feu rouge ou non.
En plus, vous pouvez devenir actionnaire de Drive or Phone
Pour l’instant la solution n’est commercialisée que pour les entreprises, afin qu’elles équipent leurs employés. Face au succès que la technologie rencontre auprès de ses clients entreprises, Drive or Phone envisage de nombreux développements : la vente aux particuliers, mais aussi équiper les salles de réunion des entreprises, quadriller les sites industriels et les chantiers, voire même proposer aux parents d’équiper la chambre de leurs enfants pour qu’ils ne soient pas distraits par leur téléphone la nuit.
Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est que vous n’avez pas besoin d’être chef d’entreprise pour aider Drive or Phone à se développer en équipant vos employés. Actuellement, l’entreprise est en campagne de financement participatif (crowdfunding) sur Sowefund. C’est-à-dire que vous pouvez devenir actionnaire de cette entreprise à partir de 100 €. À vous d’agir !