Dans le cadre de mes études, j’ai été amené à suivre un MOOC, j’ai donc choisi « Entreprendre dans les industries culturelles à l’heure du numérique » proposé par SciencesPo ; voici ce que j’en ai pensé.
Qu’est-ce que le MOOC « Entreprendre dans les industries culturelles à l’heure du numérique » ?
Ce MOOC est proposé par SciencesPo et réalisé par son École des affaires publiques sur la plate-forme Coursera. Il a été lancé le 19 septembre 2018 en collaboration avec le Ministère de la Culture, c’est sa première initiative en rapport avec la formation numérique.
Par rapport aux devoirs, ce sont (pour la version gratuite) des quizz à remplir à chaque fin de semaine, on a trois tentatives possibles (séparées de huit heures). La version avec certificat coûte 44€, elle ajoute d’autres devoirs notés et permet d’officialiser le suivi du MOOC « Entreprendre dans les industries culturelles à l’heure du numérique ».
Ce MOOC invite donc ceux qui le suivent a s’intéresser à l’entrepreneuriat à l’ère du numérique, avec toutes ses spécificités dans tous les domaines (économie, administration, stratégie marketing, contenus, consommateurs, etc.). Le tout bien évidemment rapporté aux industries culturelles (qui sont définies dans le cours). Il prend la forme d’une série de vidéos ainsi que d’interviews d’entrepreneurs, vidéos qui sont sous-titrées. Au total, ce sont 90 contributeurs dans plus de 100 vidéos qui font entre 3 et 15 minutes, réparties dans huit semaines de cours :
- Introduction : appréhender les contours des industries culturelles
- Cerner les grands enjeux économiques des IC et le potentiel entrepreneurial
- Observer les mutations des consommations culturelles
- Saisir la reconfiguration des contenus et de la création
- Penser le modèle de son entreprise
- Actionner les bons leviers de financement
- Promouvoir, diffuser, distribuer les biens culturels aux publics
- De l’entrepreneur au dirigeant d’entreprise : la boîte à outils de l’entrepreneuriat culturel
Mon ressenti sur ce MOOC
Dans le cadre de mes études à Campus Tech donc, j’ai eu à suivre un MOOC, j’ai choisi « Entreprendre dans les industries culturelles à l’heure du numérique ». J’ai donc écrit un court rapport expliquant ce que j’ai pensé de ce MOOC ; le voici.
Pour précision, sachez que c’est le premier MOOC que j’ai suivi, et que je n’avais pas eu l’occasion d’utiliser cette forme d’apprentissage auparavant.
J’ai trouvé ce MOOC assez intéressant dans l’ensemble, même s’il y avait forcément des parties moins intéressantes pour moi (le côté juridique et économique). Si les temps indiqués étaient relativement assez courts, dans la réalité j’ai trouvé qu’il me fallait beaucoup plus de temps pour suivre les vidéos et finir les semaines, parce que je prenais beaucoup de notes. De plus, l’équilibre des semaines était plutôt correct, sauf au début et vers la fin : au début les semaines passent très vite, il n’y a pas grand-chose à faire, mais dans les dernières semaines cela est vraiment intensifié donc plus compliqué à finir.
Comme dit dans le MOOC, le numérique permet de changer les usages des consommateurs très rapidement, en fonction des nouvelles plates-formes en ligne qui se créent. Le problème c’est que ce MOOC a été produit et mis en ligne il y a déjà plusieurs mois, ce qui fait que certaines choses sont un peu dépassées. Cependant, le bon côté de ce MOOC c’est que justement il permet de prévenir les changements qui vont arriver et aborde la question de comment faire pour s’adapter à ces nouveaux changements, notamment le fait d’étudier ce que font les autres entreprises où encore exploiter les données récoltées auprès des consommateurs afin d’adapter l’expérience qu’on leur propose afin de coller à leurs attentes.
Il est dommage de ne pas avoir abordé la question de « l’infodivertissement », qui est un nouveau modèle de médias qui se démocratise de plus en plus, notamment auprès des jeunes (Konbini, Melty, etc.). Mis à part ça, tous les modèles économiques des entreprises des industries culturelles ont été abordés, ce qui a permis d’avoir une vision d’ensemble et de connaître toutes les sources de revenus possibles ainsi que les compléments (je pense par exemples aux diverses subventions ou prix).
Par rapport aux questions des quizz, elles étaient assez bien posées, et les réponses possibles étaient précises et poussaient à la réflexion, même si certaines fois cela était difficile. Le fait de ne pouvoir refaire le test qu’une fois toutes les huit heures et de ne pouvoir le faire que trois fois est une bonne chose selon moi, cela pousse à réfléchir et à prendre du recul sur les questions que l’on n’a pas réussies, cependant on ne peut connaître quelles sont les réponses fausses, ce qui a un côté pas très pratique : on ne sait pas où on a échoué. Certaines questions renvoyaient parfois directement à une phrase précise d’une vidéo, ce qui fait qu’il faut bien écouter ces vidéos.
Concernant les vidéos, elles étaient toutes d’un style parfois très différent, en fonction de l’intervenant qui parle. Certains font un cours magistral, très structuré et donc facile à suivre, dans la prise de notes on arrive bien à dégager les points clés à retenir. Cependant, d’autres intervenants sont davantage dans le « storytelling », ils racontent leur cours sous forme d’une histoire, en faisant de grandes parenthèses, tout de suite c’est beaucoup plus compliqué à suivre et à dégager ces points clés.
