carVertical

carVertical : que vaut vraiment cet outil d’analyse de données des véhicules ?

Le marché de l’occasion est une véritable jungle, un écosystème complexe où, selon certaines études, près d’un véhicule sur six pourrait avoir un compteur kilométrique trafiqué. Face à ce risque bien réel, une question s’impose : et si la data était votre meilleur allié pour sécuriser cet achat crucial ? C’est précisément la promesse de carVertical, une plateforme qui se propose de révéler l’historique complet et détaillé d’un véhicule à partir de son simple numéro de série. Gadget marketing ou outil réellement indispensable ? Rotek a mis la plateforme à l’épreuve pour vous livrer un avis complet, sans concession.

carVertical, qu’est-ce que c’est ?

Fondée en 2017 en Lituanie, carVertical n’est pas une simple startup, mais une véritable « scale-up » de la data automobile. Sa mission est d’attaquer de front le principal problème du marché de l’occasion : l’asymétrie d’information, où le vendeur en sait toujours beaucoup plus que l’acheteur. Pour ce faire, l’entreprise a développé une technologie qui fonctionne comme un puissant agrégateur de données.

carVertical

À partir d’un unique numéro d’identification du véhicule (le fameux VIN), l’outil interroge en temps réel une multitude de bases de données à travers le monde. Il faut l’imaginer comme un détective numérique qui va frapper à toutes les portes : registres d’État, compagnies d’assurances, centres de contrôle technique, bases de données de véhicules volés, ateliers de réparation et même des portails d’annonces où la voiture a pu apparaître.

La puissance du Big Data contre l’opacité

Cette approche « Big Data » est le cœur du réacteur. La véritable force de carVertical ne réside pas dans l’accès à une source, mais dans sa capacité à connecter des silos de données qui, d’ordinaire, ne communiquent pas entre eux. En croisant ces millions d’informations, l’algorithme est capable de reconstituer une chronologie détaillée de la vie d’un véhicule et, surtout, de faire ressortir les incohérences qui peuvent trahir une fraude.

carVertical

La crédibilité de l’entreprise s’est consolidée par son adhésion à MOBI, une initiative mondiale qui promeut l’usage de technologies comme la blockchain dans l’industrie automobile, aux côtés de géants comme BMW, Ford ou Renault. Avec un chiffre d’affaires de plus de 23 millions d’euros en 2022 et une présence dans 28 pays (dont la France, les États-Unis et l’Australie), carVertical est aujourd’hui un acteur sérieux et bien établi sur la scène internationale.

carVertical, comment ça marche ?

L’un des premiers bons points de carVertical est sa simplicité déconcertante. Nul besoin d’être un expert en informatique pour obtenir un rapport. Le parcours utilisateur est pensé pour être aussi fluide que possible. Tout commence par la recherche de la clé d’entrée : le numéro VIN. Ce code unique à 17 caractères, véritable ADN numérique de la voiture, se trouve sur la carte grise (case « E »), mais aussi physiquement sur le véhicule, généralement au bas du pare-brise côté conducteur ou sur une plaque constructeur dans l’embrasure de la portière.

carVertical

Une fois ce sésame en votre possession, il suffit de le saisir dans le champ bien visible sur la page d’accueil du site. La plateforme lance alors une analyse préliminaire et vous indique en quelques secondes si des données significatives sont disponibles. C’est une étape honnête qui évite de payer pour rien. Si les résultats sont prometteurs, vous pouvez alors acheter le rapport, seul ou en pack, avant qu’il ne soit généré et livré en quelques minutes dans votre boîte mail et votre espace client.

Au cœur du rapport carVertical : nous avons analysé les données

Nous avons analysé un rapport type pour juger sur pièce. L’interface est moderne, aérée et utilise des codes couleur et des icônes pour rendre l’information immédiatement lisible. Loin d’une simple liste de faits, le rapport raconte une histoire.

L’analyse du kilométrage : l’arme anti-fraude

C’est la fonctionnalité phare et la plus spectaculaire. carVertical compile tous les relevés kilométriques qu’il peut trouver et les présente sur un graphique d’évolution temporelle. Une courbe saine doit toujours être ascendante. Si le graphique montre une baisse soudaine ou une stagnation suspecte, une alerte est immédiatement levée. Imaginez une voiture affichée à 95 000 km, un chiffre parfait. Le graphique carVertical révèle un passage au contrôle technique à 160 000 km deux ans plus tôt. La fraude est exposée en un clin d’œil. C’est l’arme la plus redoutable contre la falsification de compteur, qui peut faire grimper artificiellement la valeur d’une voiture de plusieurs milliers d’euros.

L’historique des dommages : au-delà des apparences

Le rapport liste les accidents enregistrés, en précisant parfois les zones d’impact et les coûts de réparation estimés. Cette information est capitale. Un choc avant mal réparé peut engendrer des problèmes de châssis ou de refroidissement des années plus tard. Plus grave encore, le rapport peut révéler des arnaques transfrontalières, comme celle des véhicules déclarés « économiquement irréparables » (VEI) dans un pays (par exemple en Allemagne), rachetés à bas prix, « maquillés » dans un autre, puis remis en circulation en France comme s’ils étaient sains. Seul un outil avec des sources de données internationales peut détecter ce type de manœuvre.

Les autres données : reconstituer le puzzle

Le rapport regorge d’autres données utiles qui, mises bout à bout, permettent de reconstituer le puzzle de la vie du véhicule. La vérification des bases de données de véhicules volés est une sécurité indispensable. L’historique des propriétaires, les dates et résultats des contrôles techniques, les spécifications techniques d’usine (pour vérifier que la finition « Titanium » annoncée n’est pas une « Trend » de base) sont autant d’éléments factuels. Parfois, le rapport déniche même des photos du véhicule sur d’anciennes annonces. Vous découvrez alors que la voiture était utilisée comme taxi en Pologne avant d’arriver en France, une information qui change radicalement la perception de son usure.

Bilan du test : les forces et les faiblesses de carVertical

Ce que nous avons vraiment apprécié

Ce qui nous a particulièrement séduits, au-delà des fonctionnalités, c’est d’abord la puissance de l’agrégation de données. La vraie valeur ajoutée n’est pas de lire une base de données, mais de les croiser pour en faire ressortir des anomalies autrement invisibles. À cela s’ajoute une interface remarquablement bien pensée. carVertical a fait un excellent travail pour transformer des données brutes en informations digestes et exploitables. Enfin, le rapport qualité/prix est tout simplement imbattable. Le coût est dérisoire comparé au gouffre financier que peut représenter une arnaque ou un vice caché majeur. C’est une véritable dépense d’assurance.

Les limites à connaître

Pour être crédible, un test doit aussi pointer les limites. Comme tout outil technologique, carVertical n’est pas une solution miracle. Il faut bien comprendre qu’il ne peut révéler que ce qui a été officiellement déclaré et numérisé. Une vidange faite par un ami dans son garage ou un accrochage sur un parking réparé « au noir » n’apparaîtront jamais. Sa puissance dépend aussi de la qualité des registres du pays d’origine de la voiture. Enfin, et c’est le point le plus important, ce rapport est un outil d’aide à la décision, pas une décision en soi. Il ne remplacera jamais une inspection physique minutieuse et un essai routier, qui seuls pourront vous renseigner sur l’usure des pièces ou le comportement du véhicule.

Combien ça coûte ? Le détail des tarifs

carVertical a une approche tarifaire transparente et intelligente, avec un prix dynamique mais toujours très accessible. Au moment de notre test, la structure tarifaire proposait un rapport unique autour de 19,99 €, idéal pour une vérification finale. Le plus intéressant reste le pack de deux rapports, souvent proposé à partir de 29,98 €, ce qui ramène le coût unitaire à moins de 15 €. C’est l’option parfaite si vous hésitez entre deux véhicules qui ont retenu votre attention.

Faut-il investir dans un rapport carVertical ?

Après ce test complet et approfondi, notre réponse est un oui franc et massif. Dans le monde numérique de 2025, acheter une voiture d’occasion sans interroger son historique de données est aussi imprudent que d’acheter un smartphone reconditionné sans vérifier l’état de sa batterie ou s’il est blacklisté. carVertical n’est pas un gadget, c’est une véritable police d’assurance bon marché contre des problèmes potentiellement très coûteux.

Ce n’est pas l’outil qui prendra la décision à votre place, mais celui qui vous armera de faits et de données objectives pour la prendre en toute connaissance de cause. Pour le prix d’un bon repas, vous vous offrez une vision claire et factuelle de la vie du véhicule, vous démasquez les fraudes les plus répandues et vous obtenez des arguments en béton pour négocier le prix de vente. Pour tout acheteur averti qui considère sa future voiture comme un objet technologique à part entière, c’est un petit clic pour une grande tranquillité d’esprit. Un indispensable, tout simplement.

carVertical : questions fréquentes

Le rapport carVertical est-il vraiment fiable ?

Oui, dans la mesure des données disponibles. La fiabilité de carVertical vient du croisement de nombreuses sources officielles. Si une information est déclarée (accident, contrôle technique, etc.), il y a de fortes chances qu’elle apparaisse. Cependant, aucune base de données n’est infaillible et les informations non déclarées n’apparaîtront pas.

Que faire si le rapport carVertical ne trouve aucune donnée ?

Cela peut arriver, surtout pour des véhicules très anciens ou importés de pays peu numérisés. carVertical vous prévient généralement avant le paiement si peu ou pas de données sont disponibles. Dans ce cas, il vaut mieux ne pas acheter le rapport et redoubler de prudence lors de l’inspection physique.

Un rapport carVertical peut-il détecter 100% des fraudes au compteur ?

Il détecte une très grande majorité des fraudes, notamment les plus grossières (baisse de kilométrage entre deux relevés). Cependant, si une fraude a été faite très tôt dans la vie du véhicule et qu’il y a peu de points de données, elle peut être plus difficile à repérer. C’est l’outil le plus efficace du marché, mais la vigilance reste de mise.

Est-ce utile pour une voiture très récente ou très vieille ?

Oui, pour des raisons différentes. Pour une voiture récente, cela permet de vérifier qu’elle n’a pas subi un gros accident caché. Pour une voiture plus vieille, c’est essentiel pour reconstituer un historique souvent flou et vérifier la cohérence du kilométrage sur le long terme.

Quelle est la différence avec les rapports gratuits que l’on trouve parfois ?

Les rapports gratuits (comme Histovec en France) sont excellents mais souvent limités aux données nationales et ne concernent que la situation administrative (gages, opposition). carVertical va beaucoup plus loin en agrégeant des données de sources multiples (assurances, ateliers) et internationales, ce qui permet de tracer l’historique des dommages et du kilométrage de manière bien plus approfondie, notamment pour les véhicules importés.

Mon paiement sur le site carVertical est-il sécurisé ?

Oui, carVertical utilise des protocoles de paiement standards et sécurisés (Stripe, PayPal, etc.) comme la majorité des sites de e-commerce. Vos informations bancaires sont chiffrées et protégées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut