Vincent Chavinier, dirigeant associé de l’Agence 404 à Angers

A l’heure d’Internet, les entreprises doivent s’adapter afin de continuer à réaliser un chiffre d’affaire, plus particulièrement dans la vente. Mais pour ça, il faut pouvoir se faire connaître sur Internet, ce qui passe par le référencement naturel, payant, la stratégie à adopter sur les réseaux sociaux ainsi que l’amélioration de l’ergonomie de son site web. Des techniques très complexes que les entreprises n’ont pas les compétences pour les adopter, c’est pourquoi l’Agence 404 a été créée.

L’Agence 404 : webmarketing

Le nom de cette entreprise est tirée de la célèbre « Erreur 404 » lorsqu’une page web n’existe pas ou plus. Cette agence a pour mission de faire connaître les entreprises sur Internet, afin d’augmenter le taux de conversion (le pourcentage de visiteurs réalisant un achat au cours d’une visite sur un site web). Vincent Chavinier, responsable de l’antenne angevine a pour objectif de garder un contact régulier avec ses clients, j’ai eu l’occasion de le rencontrer lors d’une interview.

Bonjour, tout d’abord, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs : qui vous êtes, votre parcours et ce que vous avez fait ?

Oui, je suis arrivé au sein de l’Agence 404 il y a un peu plus de trois ans maintenant, avant ça j’ai été en agence de communication, je gérais un pôle digital au sein d’une entreprise de publicité à Strasbourg. Encore avant, j’étais à mon compte et co-fondateur d’une start-up, en France et depuis l’Angleterre.

En quoi consiste l’Agence 404 et quels services propose-t-elle ?

C’est une agence spécialisée dans le développement d’activité par le digital, ce qui fait que nous allons arriver dans tous types de structures, une structure qui veut une croissance, augmenter son chiffre d’affaires ou développer son activité. Nous, nous apportons une réflexion et des solutions, toujours sous l’angle du numérique, c’est à dire que nous allons définir les plans d’action, accompagner la réalisation de ces plans d’action, mener les actions qui sont nécessaires et/ou former les équipes de notre client pour qu’elle puisse gérer elle-même ses actions. Il y a donc à la fois de la stratégie, à la fois ce que l’on appelle la maîtrise d’oeuvre et de l’opérationnel.

Pourquoi une antenne a-t-elle été créée sur Angers ?

L’antenne angevine existe depuis trois ans, l’idée était de ce dire qu’on a besoin, pour pouvoir proposer des stratégies qui sont réellement adaptées à la structure (chacune a sa propre stratégie en fonction de ses forces, ses faiblesses, ses équipes, sont marché, ses objectifs, plein de critères), nous avions besoin de très bien comprendre l’activité de nos clients et pour ça il faut que la personne (notre responsable de la stratégie digitale) puisse être en lien très régulier avec nos clients, et pouvoir aller chez lui, comprendre son activité, sensibiliser les collaborateurs de l’entreprise, etc. Parfois nous aimons bien nous comparer à un responsable digital de notre client, il faut que nous soyons capable d’être sur le terrain avec lui, d’où l’intérêt d’avoir des agences locales, au même titres que les autres agence à 404. Il y a des personnes qui sont en charge de la stratégie et qui elles doivent être en contact avec le client, idéalement sur place, d’où les agences locales.

Dans quels domaines cette antenne est-elle spécialisée ?

Nous n’avons pas réellement de spécialisation, nous avons mis en place des méthodologies de travail qui nous permettent de nous adapter à tous types d’activités. Sur Angers, de part l’activité locale, nous avons pas mal de clients dans le végétal. Le digital est un point très important pour le végétal dans le sens où ce sont des structures qui sont parfois très anciennes, très structurées, mais qui sont sur un marché qui est en pleine transformation, qui ont besoin d’évoluer et le digital est un très bon moyen pour elles.

Notamment Terra botanica

Par exemple, ou des structures comme Pépinières Minier, comme Vilmorin, bref, ce genre de structures, soit dans le végétal pour le grand public comme Terra botanica, soit le végétal pour les passionnés de jardinage, soit le végétal pour d’autres professionnels, comme les agriculteurs par exemple.

Plus généralement, à qui vendez-vous vos services ?

Nos contacts sont soit directement les dirigeants qui vont se dire : « Sur ma feuille de route, j’ai besoin de développer mon chiffre d’affaires et/ou ma rentabilité, je ne sais pas comment je vais y aller, le digital semble une possibilité mais je ne sais pas comment faire, je ne sais pas par où commencer », nous intervenons à ce moment là. Nous allons poser toute la stratégie, toutes les bases et nous allons voir ensemble si oui, c’est pertinent et si oui, ce qu’il faut faire. Le dirigeant est un de nos contacts privilégié, après cela peut être une direction marketing ou commerciale et sur les plus grandes structures quand il y a, ça peut être une personne en charge du digital.

Quels sont les avantages et les défauts d’une campagne qui peut être menée par l’agence ?

Les avantages sont multiples : nous pouvons faire plein de choses, pour des clients nous pouvons faire du recrutement, parce qu’ils ont du mal à trouver des compétences, pour d’autres nous allons travailler sur la fidélisation de leur clients, parce qu’ils ont du mal à les fidéliser, pour certains c’est gagner en visibilité et en notoriété, par exemple nous avons accompagné la marque Silence, ça pousse ! dessus. Le plus gros intérêt du webmarketing est que tout est mesurable, c’est à dire que nous savon précisément combien nous investissons, combien de temps nous passons et ce que ça rapporte derrière. La grande force est de se dire : « Attention, quand nous lançons des actions, nous allons précisément savoir ce qui est intéressant ou pas et après tous les mois nous allons réévaluer notre stratégie : ceci a bien fonctionné, nous accentuons (encore plus de budget, plus de temps dessus, etc.), ça, ça n’a pas très bien fonctionné on adapte, bref, nous sommes en permanence en test and learn pour aboutir à des stratégies qui sont les plus efficaces possibles. Là où ça peut ne pas fonctionner, c’est s’il n’y a pas de stratégie qui est mise en place en amont, c’est à dire que si on dit : « Je veux être premier dans Google sur tel mot-clé », s’il n’y a pas une réelle stratégie, une bonne raison d’y aller, on peut y passer beaucoup de temps, mettre beaucoup d’argent pour pas de retours derrière. Donc l’important, en web marketing ce n’est pas d’être trop fermé sur un seul levier, mettons le référencement naturel ou quelque chose de très précise comme ça mais d’avoir une relation qui est très globale au digital puisque pour faire du référencement il faut de la notoriété sur d’autres sites web ou si il y a création de partenariat avec d’autres sites web ça peut être intéressant que ce soit relayé sur les réseaux sociaux. Si nous avons des relais sur les réseaux sociaux ça peut être intéressant de travailler après tout ce qui va être e-mailing sur cette base de données là, etc. Finalement on se rend compte que l’on fait plein d’actions simultanées. Donc le webmarketing ce qui fonctionne c’est d’avoir une vision globale et après l’autre problème du webmarketing c’est assez réducteur. Il ramène des visiteurs sur votre site web, que l’on peut transformer en contacts, mais une fois qu’on en a l’idée c’est de ne pas s’arrêter là. Comment le digital peu ensuite, une fois qu’on a un prospect, nous permettre d’en faire un client, puis nous permettre d’en faire un client fidèle, et comment le digital peut nous permettre de créer du parrainage pour faire venir encore plus de clients via nos clients. Finalement le digital peut servir à plein de choses et il ne faut pas se borner à une action très précise, il faut vraiment envisager la chose sur la globalité.

Vous organisez des formations, sont-elles destinées aux employés des entreprises clientes ?

Oui c’est ça, mais pas que, nous avons deux formats de formations : au sein de l’entreprise, pour nos clients, nous les conseillons au cas par cas, par exemple : « Il serait intéressant de mieux fidéliser vos clients, donc travailler des campagnes d’e-mailing avec des offres de fidélisation, etc. C’est la stratégie. Concrètement nous allons créer un template d‘e-mailing, créer une campagne, etc. ». Qui le fait, soit nous prenons en charge soit nous allons former le client pour qu’il le fasse lui-même. Nous allons le former en e-mailing, nous avons notre expert qui va venir le former. Puis nous avons un autre format de formation avec des sessions de formations régulièrement organisées, qui veut s’inscrit sur les formations type e-mailing, et nous allons en parler au sens large, qui se déroulent généralement à Nantes.

Auriez-vous des conseils à donner à toute personne qui souhaiterait lancer son projet web, notamment en SEO ou en community management ?

La première chose c’est vraiment de se poser, prendre le temps de réfléchir, le gros problème du web c’est que tout est très rapide, créer un site web c’est plutôt simple, on peut faire des sites basiques très rapidement, créer une page Facebook ça se fait en deux clics, c’est quoi le problème ? Le problème c’est qu’on se retrouve avec beaucoup de personnes qui se lancent sans avoir définit d’objectif, sans avoir définit de stratégie et qui du coup se retrouvent avec une page Facebook qui n’est pas alimentée, peu alimentée, mal alimentée, un site web qui est mal référencé, bref c’est la galère. Première chose à faire c’est de se dire : « Quel est mon objectif ? Chiffrer cet objectif là et définir sa stratégie en fonction de ces cibles, à qui je m’adresse ? ». Un, définir un objectif, ce que je veux faire du web, est-ce que je veux faire du chiffre d’affaires, est-ce que je veux recruter. Deux, quelle est ma cible, à qui je m’adresse et en fonction de ça je vais construire toute ma stratégie entre « Qu’est-ce que ma cible va rechercher sur Internet, qu’est-ce qu’il va vouloir trouver ? » et « Comment je me débrouille pour que cette cible là atteigne mon objectif ? » et c’est tout ce parcours là, toutes ces questions qu’il faut se poser et être sûr d’avoir tous les éléments de réponse à tous les niveaux, si ce n’est pas le cas, on risque d’avoir un projet qui ne fonctionnera pas.

C’est ce que vous faites avec vos clients ?

Tout à fait, impérativement il faut le faire et nous le faisons surtout sur les réseaux sociaux, sur le site web, sur le référencement, OK, j’améliore mon site web, mais il y a toute la stratégie de référencement : sur quels mots-clé je vais me positionner. Si je suis sur un mot-clé trop généraliste, il n’y a pas d’intérêt, ça va être très compliqué de se positionner et on ne se trouvera pas. Si je prends l’exemple d’un bijoutier, s’il se dit : « Je vends beaucoup de cadeaux de Saint Valentin, je veux être référencé sur «cadeau saint valentin»  » c’est beaucoup trop généraliste, ça va être très compliqué, très coûteux, pour des gens qui veulent potentiellement acheter des chocolats, ou des roses, mais pas forcément des bijoux, donc il n’y a pas d’intérêt. Par contre s’il se dit : « Ce qui est réellement intéressant c’est le mot-clé «cadeau saint valentin bijou fantaisie» » là on commence déjà à être beaucoup plus précis, on va toucher les bonnes personnes, qui auront beaucoup plus de chances d’acheter derrière et ce sera en plus moins compliqué à atteindre comme objectif. Idem pour les réseaux sociaux, si on fait des réseaux sociaux, ce n’est pas juste pour raconter sa vie, c’est pour répondre à une problématique de l’internaute qui est sur Facebook, qui lis ses actualités, quand il va voir mon message est-ce qu’il va se dire : « Je m’en fiche, ça ne m’intéresse pas » ou est-ce qu’il va se dire : « Ah, ça m’intéresse » et il va interagir avec le post. Donc, toujours se mettre dans la peau de notre cible, se dire « Est-ce que ce que je dis va l’intéresser ou pas ? », sinon ça ne sert à rien de le faire.

Merci d’avoir répondu à mes questions

De rien !

On peut vous retrouver sur le site de l’Agence 404

Oui, sur le site de l’Agence 404, sur Facebook également, sur Twitter, les réseaux sociaux. Nous organisons aussi régulièrement des événements dans les différentes villes où nous sommes, ce qu’on appelle des petits-déjeuners, où l’idée c’est justement de pouvoir réunir un peu de monde et d’aborder ces thématiques là, répondre aux questions que nous recevons beaucoup de questions, d’interrogations, qui sont ouverts à tous ceux qui ont des problématiques à ce sujet là.

Merci !

Merci à vous !

Retrouvez l’interview en vidéo :

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