Après plus d’un an à subir les enceintes intégrées de ma télévision, j’ai décidé de tester une barre de son compacte, la Sonos Beam.
(Avant de continuer, sachez que c’est un retour d’expérience. Je ne suis pas un assez grand audiophile pour juger par rapport à d’autres barres de son, ndlr)
Sonos Beam, première impression
Confinement numéro deux oblige, je n’avais jamais vu la barre de son avant de la recevoir. Celle-ci est très compacte puisqu’elle fait 6.8 cm de haut, 65.1 cm de large et 10 cm de profondeur. La boîte pèse 2.8 kg et le packaging est très simple, épuré et efficace. C’est ce que l’on retrouve chez beaucoup de fabricants depuis quelques années, résultat d’un effet agréable.
Le paquet est composé de la barre de son enroulée dans un tissu blanc, d’une boîte pour les connectiques ainsi qu’un manuel d’utilisation.
Il existe deux coloris pour la Sonos Beam : blanc et noir. Ici j’ai pris le modèle noir.
Pour ce qui est des câbles, vous retrouverez :
- un câble HDMI
- un adaptateur audio optique vers HDMI (facultatif pour l’installation)
- un câble d’alimentation
Le faible nombre de câbles permet d’avoir une barre de son avec des connectiques très discrètes. A l’arrière nous retrouvons le port HDMI, le port Ethernet (pour contrôler une ou plusieurs enceintes au sein de votre réseau domestique) et le port d’alimentation et le bouton pour initialiser la configuration (ou la réinitialisation plus tard).
Sonos Beam, place à l’installation
Comme vous pouvez vous en douter, l’installation de l’objet a été très rapide puisque je n’ai eu qu’à brancher l’alimentation et le câble HDMI sur mon port HDMI ARC (Audio Return Channel). Pour la connexion au réseau local, j’ai utilisé un câble Ethernet mais vous pouvez aussi utiliser le wifi.
Vous pouvez remarquer quatre boutons, le bouton play/pause pour lancer ou stopper une musique, le bouton de droite permet d’augmenter le volume et si je glisse mon doigt du centre vers la droite, il me permet de passer à la musique suivante, celui de gauche me permet de diminuer le volume de de passer à la musique précédente si je glisse du centre vers la gauche. Le bouton du haut permet d’activer ou désactiver le micro de la barre de son.
Tous ces boutons sont tactiles.
Sonos Beam propose la fonctionnalité d’assistant vocal via Google Assistant ou encore Alexa. De mon côté, je me demande si garder ma Google Nest Mini devient une bonne idée avec de genre de produit.
Configuration de la barre de son
Une fois l’installation terminée, il est temps de se munir de son smartphone et installer l’application Sonos pour procéder à la configuration !
Voici les liens pour l’application de Sonos sur l’App Store et Sonos sur Google Play.
L’application nous guide de A à Z. Mon téléphone étant connecté au même réseau que la barre de son, l’application la détecte et me propose de l’ajouter. Ensuite, je dois presser le bouton infini et c’est terminé. Je patiente le temps qu’une mise à jour s’effectue et l’application m’informe des fonctionnalités existantes dans le produit.
Pendant la mise à jour je découvre qu’il existe un système Trueplay (nous y reviendrons plus tard), que je peux utiliser la barre de son comme réveil (pas un grand intérêt mais ça nous donne envie d’investir dans d’autres appareils Sonos comme les enceintes qui peuvent être posées dans la chambre par exemple afin de diffuser la même musique dans plusieurs pièces. J’apprends qu’on peut créer des groupes d’enceintes pour qu’elles fonctionnent en symbiose mais en excluant une ou plusieurs enceintes qui n’ont pas lieu de diffuser du son. On peut connecter plusieurs comptes Spotify à l’application.
Activation du Trueplay
Le Trueplay est un nom donné par Sonos pour calibrer le son des enceintes afin qu’elles s’adaptent aux différentes pièces. Malheureusement elle n’est disponible que sur iOS. Pour ma part, j’avais un iPhone sous la main.
Le fonctionnement est simple et se déroule en deux étapes où vous devrez rester silencieux. Lors de la première étape, vous devez vous asseoir là où vous regardez la télévision habituellement. Vous devez vous munir de votre téléphone afin que le micro détecte les sons que l’enceinte va envoyer pendant une trentaine de secondes.
La deuxième étape nécessite que vous vous déplaciez lentement dans la pièce tout en faisant des ronds avec la main qui tient l’iPhone. Cette étape dure 60 secondes. L’objectif est, si je ne dis pas de bêtises, de permettre à la barre de son de « visualiser » la pièce pour comprendre la configuration où elle est placée.
Après activation de celui-ci, je ne saurai pas dire si la qualité du son a été améliorée, comme je l’ai expliqué précédemment je ne suis pas un assez fin connaisseur. Par contre, le son est définitivement mieux répartit dans l’espace. A de nombreuses reprises j’ai tourné la tête en pensant que le son venait d’ailleurs (exemple : je regarde un film où quelqu’un toque à la porte, à la gauche de la caméra, donc à ma gauche. J’étais persuadé que quelqu’un avait toqué à ma porte).
Sonos Beam, ressenti & conclusion
En tant que consommateur de ce produit, je suis enchanté. L’expérience utilisateur est fantastique, l’installation est simple, la configuration est ergonomique et les fonctionnalités sont très variées.
Je m’attendais à « une simple enceinte » et je me retrouve avec un assistant vocal, une enceinte qui fait réveil, qui permet de diffuser du contenu simultanément avec d’autres enceintes en jouant mes titres préférés sur mon compte Spotify, tout ça dans une barre compacte et esthétique. Je ne me retrouve pas avec des câbles partout et je me suis débarrassé de ma Google Nest Mini (un câble en moins) !
Pour les audiophiles, passez votre chemin je pense que vous serez déçus, Sonos propose des packs home cinéma qui sont encore un niveau au dessus (le prix est trois ou quatre niveaux au dessus aussi forcément).
Par contre, pour les personnes qui ont de petites enceintes bas de gamme ou qui utilisent, comme moi, les enceintes intégrées de la télévision, la Sonos Beam vous garantit un son spatial très agréable. Je regarde la télévision une à deux heures par jour et j’écoute de la musique deux à trois heures par jours. Je me sers donc de ce produit parfois cinq heures par jour et lors de la première écoute, j’étais épaté de la qualité (surtout des basses qu’il n’y a que très peu sur la télévision), les films d’actions ont bien meilleur goût et les voix sont beaucoup plus audibles (fini le problème du son trop fort et des paroles trop faibles).
Plus le temps passe plus je m’habitue à ce niveau de qualité sonore (un jour peut-être je testerai un home cinéma et j’utiliserai de nouveau les mêmes arguments mais avec la barre de son et non pas les pauvres enceintes intégrées de ma télévision). Mon seul regret ? Ne pas avoir plus d’enceintes Sonos pour tirer plein parti de leurs technologies car je pense que la réelle force de ces produits est son écosystème.
Pour ceux qui hésitent encore, vous avez 100 jours après l’achat pour retourner l’enceinte.