À cause de la diminution de ses chiffres d’affaires dans certains pays, LEGO souhaite s’implanter dans ceux dans lesquels il réussit le mieux : la Chine. Ces petites briques que l’on pourrait comparer à l’impression 3D rencontrent un succès depuis des décennies.
LEGO en quête d’un nouvel eldorado pour s’implanter
Contrairement à ce qu’il croyait, l’année 2017 n’a pas été particulièrement lucrative pour LEGO. En effet, c’est l’année où Warner Bros a mis fin à LEGO Dimensions, un jeu vidéo d’action et d’aventure développé par Traveller’s Tales. Cet éditeur a effectivement jugé qu’il n’était plus la peine de continuer à en produire même si celui-ci représente le mieux le segment « jouet vidéo », un genre mettant en scène les interactions entre de vrais jouets et des jeux vidéo. Le titre devant perdurer 3 bonnes années, il commençait à perdre son souffle dès la deuxième année. Il n’a donc tout bonnement pas pu respecter la feuille de route prévue.
Ce n’est pas tout, la baisse du chiffre d’affaires de l’enseigne durant le premier semestre de la même année l’a incité à se tourner vers d’autres horizons pour reprendre son souffle. Une opportunité s’est donc présentée en la personne de Tecent, un géant local avec lequel LEGO a signé un contrat de partenariat pour se refaire une beauté.
LEGO à la conquête de la Chine
Si en Europe ou aux États-Unis, LEGO se dispute le marché avec d’autres concurrents et semble même piétiner les plates-bandes de certains, en Chine, il est le leader dans le domaine. Il y réalise même une croissance à deux chiffres, la raison pour laquelle il entend renforcer son règne dans l’Empire du Milieu. Pour cela, il projette de renforcer cette position sur le plus grand nombre de segments même si d’autres enseignes comme Mattel et Hasbro y misent déjà.
Grâce à son partenariat avec le conglomérat Tencent, il les dépasse toutefois d’une bonne longueur d’avance, au responsable de LEGO en Chine, Jacob Kragh de préciser qu’avec Tencent, ils veulent « simplement des moyens plus créatifs ».
