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Imprimer des médicaments en 3D, bientôt possible ?

Bientôt, il pourrait être possible d’imprimer, grâce à des imprimantes 3D, des médicaments. C’est ce qu’entend faire Spotify avec son projet Spotify for chemistry, une technique qui entend révolutionner le monde de la fabrication de médicaments à la demande.

Spotify for chemistry, pour imprimer des médicaments

L’idée semble saugrenue pour le commun des mortels et pourtant elle fait son petit bonhomme de chemin. On parle du projet Spotify for chemistry, un concept qui se base sur le même processus utilisé pour convertir le contenu d’un CD en fichier MP3 ou autre format audio.

Ce projet a été développé à la base à l’université de Glasgow. Cette fois, la tâche consiste à numériser le processus de fabrication de médicaments pour pouvoir les imprimer suivant le besoin du patient. Après avoir reçu le code numérique du produit pharmaceutique en question, une imprimante 3D spécialisée peut ensuite le synthétiser via l’usage de composants ou ingrédients existant largement sur le lieu. Le but est de permettre aux cliniques, cabinets médicaux et patients particuliers d’obtenir dans l’immédiat le traitement dont ils ont besoin.

médicaments

Médicaments, vers la numérisation de la chimie

Selon Lee Cronin, à la fois le concepteur et développeur d’une telle technologie, il s’agit « d’une étape clé dans la numérisation de la chimie ». Philip Kitson et ses collègues, des chercheurs de l’université de Glasgow ont ainsi développé le nouveau système d’impression 3D qui va permettre de fabriquer les cachets nécessaires aux traitements des patients.

Cette imprimante 3D ne pourrait cependant pas produire elle-même les médicaments. Elle sert à fabriquer les machines, des micro-réacteurs qui vont se charger d’assurer la tâche de production. Le concept se base ainsi sur la production à grande échelle de substances chimiques complexes, les IPA ou ingrédients pharmaceutiques actifs, un système de production basé sur l’usage de cartouches autonomes. Le processus de fabrication ne nécessite donc pas d’interaction avec l’utilisateur, ce qui allège celui-ci d’éventuelles difficultés à l’utiliser.

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