Selon le rapport qu’il vient de publier récemment, Google déclare avoir accepté près de la moitié, soit 48% des demandes au droit à l’oubli des Français qui en ont fait la requête. Cela veut dire supprimer certains résultats de recherches relatifs à leurs noms.
Le droit à l’oubli ou le déréférencement
Tous les ans, le Géant du Net met en effet à jour sa section consacrée au droit à l’oubli, un document dans lequel il monte le nombre des demandes de déréférencement qui lui ont été adressées. Celles-ci se portent notamment au droit à l’oubli européen, une mesure instaurée par la Cour de justice européenne à l’endroit du premier moteur de recherche mondial. Depuis 2014, ce dernier est intimé à accepter le droit au déréférencement des utilisateurs qui le demandent. Google peut toutefois refuser sous certaines conditions, notamment, si le processus va à l’encontre de l’intérêt général.
Les détails de Google
Depuis cette date, pas moins de 142 705 demandes de suppression émanant d’utilisateurs français ont été effectivement reçues par Google. Celles-ci concernaient plus de 497 000 URL, un chiffre s’élevant à 2, 4 millions pour la totalité des pays concernés par la mesure. Chacune des demandes peut citer plusieurs adresses que l’utilisateur souhaite être enlevées des résultats de recherche du moteur de recherce. Pour cela, le demandeur doit se servir d’un formulaire dans lequel il précise les motifs de sa demande et les sites à supprimer. Google étudie ensuite la pertinence ou non de la requête en se basant sur certains critères. C’est ainsi que depuis sa mise en application, le droit à l’oubli européen a permis aux 48, 5 % de ces demandes d’être validées. Comparé au taux de suppression à l’échelle mondiale qui est de 43, 3 %, ce taux est un tantinet en hausse.
Dans son rapport, Google répartit les demandes selon leur typologie et la catégorie des sites concernés. Les résultats des sites annuaires en sont les plus concernés avec 28 % des cas, suivis par les réseaux sociaux concernés par 15, 4 % des demandes.
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