En décembre 2017, une application un peu spéciale a été mise en ligne dans sa version bêta, GFENDR, un outil servant à sécuriser les travailleurs(ses) de sexe.
GFENDR pour assurer la sécurité du travail de sexe
C’est une application très différente de Tako ; en l’utilisant, les hommes et femmes gagnant leur vie en usant de leurs charmes peuvent communiquer directement avec leurs clients sans devoir passer par des intermédiaires comme des proxénètes ou des maisons closes. Le but est de leur permettre d’assurer leur sécurité, car l’application les mets d’abord en relation à distance avec leurs clients avant de les rencontrer.
L’usage de GFENDR les aide aussi à améliorer la qualité de leurs services en connaissant à l’avance les affinités et les exigences de leurs clients avant de les accepter ou non.
GFENDR : une étape dans la sécurisation du travail de sexe
Selon Mélissa Desrochers, la cofondatrice de l’application GFENDR, l’outil ne pourra sûrement pas tout changer ni résoudre les problèmes liés à ce métier. Cependant, il pourrait constituer une étape dans la protection de ceux ou celles qui en vivent.
Conçue au Canada en 2014 par l’ancienne doctorante en sciences sociales et deux de ses amis, l’application aide ces travailleurs(ses) de sexe à mieux gérer leurs rendez-vous. L’objectif est d’améliorer les conditions dans lesquels ils travaillent tout en leur permettant d’assurer également la gestion de leurs clients.
Fonctionnement de GFENDR
Une simple inscription sur le site de GFENDR en question permet d’y accéder et ouvrir un compte. Après avoir accepté ses conditions d’utilisation, la personne peut fournir son nom et son rôle. Concrètement, l’outil sert de point reliant ces travailleurs de sexe avec leurs clients, car accessible à ces deux types d’utilisateurs.
Après son inscription, le ou la prostitué(e) trouvera une fiche détaillée sur laquelle compléter son profil dont sa description, sa localisation et les plateformes présentant son activité et les services offerts. L’utilisateur peut aussi y mentionner si elle travaille en indépendant ou fait partie d’une agence, etc. Elle peut également y indiquer si elle accepte le BDSM ou autres pratiques sexuelles pour satisfaire les clients qui en sont adeptes.
