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Erased est-il vraiment sous-côté ?

Si vous êtes fans d’animés, il est l’heure pour moi de vous parler de Erased. Les animés ou plutôt, en des termes plus sensés, les dessins animés ! (même si comme ça on a l’impression de parler d’un contenu destiné aux enfants). Mais les animés (ou animes) ne sont pas toujours (voir pas souvent) destinés aux enfants, la plupart s’adressent à des ados ou jeunes adultes, et pour ma part, il y en a un que j’ai regardé récemment qui m’a extrêmement touché et dont je voulais vous en parler : Erased.

animé dessin animé
(ce n’est pas un anime d’amour même si on dirait comme ça)

Synopsis

Erased est un manga fait par Kei Sanbe sorti en 2012 adapté en anime en 2016 qui porte sur les thèmes du mystère, de la science-fiction et des thrillers. On y rencontre Satoru Fujinuma, un mangaka qui n’arrive pas à percer et qui travaille donc en plus dans une pizzeria.
Mais (je vous rassure, je ne vous spoile que le premier épisode), il a une particularité étrange, inexpliquée : il peut retourner en arrière de quelques minutes avant qu’un incident ne se produise.
Seulement, à un moment, un drame se produit et il ne retourne alors pas en arrière de quelques minutes, mais de 18 ans, avec bien l’intention de changer l’avenir.

« La ville d’où j’ai disparu »

Trailer français non-officiel d’Erased

Les rediffusions

Mon avis sur Erased

Si au début, j’ai cru tomber sur un animé inintéressant, je vous assure que j’ai bien été surpris, j’ai commencé l’anime le matin d’une journée et l’ai fini le soir même (j’ai enchainé 12 épisodes de 22 minutes environ chacun, ce qui représente 4 h 40, ce n’est pas très long).
L’histoire est très prenante et surtout différente de celles qu’on peut trouver d’habitude sans pour autant être trop bizarre, à part le retour dans le temps inexpliqué (qui ne gêne même pas d’ailleurs) : tout est logique, du moins j’ai trouvé.
Les personnages sont attachants, on s’implique personnellement dans les problèmes de chacun comme si c’étaient les nôtres comme le fait si bien le protagoniste sans que ce soit « cul-cul » en plus.
J’ai beaucoup aimé certains personnages, comme Sachiko, la mère de Satoru, qui était un personnage vraiment orignal, avec des principes différents des autres, mais des principes presque fascinants.
Si je me suis beaucoup attachée à certains personnages comme Kayo Hinazuki aussi, je ne me suis pourtant pas tant attachée au protagoniste, du moins pas quand il est adulte. Jeune, j’ai eu l’impression de voir une différence, je le trouvais assez « vivant », mais adulte, à n’importe quel moment que ce soit, je l’ai trouvé beaucoup plus vide.
Au début, je compatissais : sa vie n’avait pas réellement de but, mais même à la fin dans laquelle je pensais le voir revivre, j’ai été plutôt déçu encore une fois par son manque de réaction et de vivacité.
Mais ce n’est qu’un point négatif parmi un tas de points positifs.

Spoil : S’il y a quelque chose d’autre qui m’a un peu déçu, c’est l’antagoniste, les raisons d’un « méchant » à faire le « mal » sont souvent un peu « gnangnan » (du type : ben, il a fait ça, car c’est un méchaaaant, et rien de plus), celui-là est tout de même intéressant même si ses raisons restent inexpliquées (mais bon, au moins il ne paraît pas juste être un être simplement cruel), je l’ai trouvé très intéressant surtout sur la fin avec la scène dans laquelle il retient le fauteuil roulant de Satoru de tomber), mais j’ai trouvé qu’il était trop prévisible.
Le protagoniste n’était pas trop idiot tout de même, mais pour autant il n’a jamais soupçonné le vrai tueur et pour le coup, je ne trouve pas que ça soit bien intégré. Il n’était pas si proche de lui pour ne pas le soupçonner, et pas mal de faits divers auraient vraiment dû l’alerter, ce qui casse un peu, du moins je trouve, la trame de l’histoire.
Je pense que la plupart des lecteurs ont compris qui était complètement l’antagoniste très tôt, et ça aurait pu être finement joué de sorte que l’on accepte que le protagoniste ne l’ait pas su, mais pour ma part, j’ai trouvé ça trop évident pour que ça passe inaperçu.
Sinon, à part ça, je n’ai rien trouvé à redire, certaines personnes ont critiqué le fait que ça aille trop vite, mais j’ai trouvé qu’il suivait un bon rythme (enfin, j’ai une déception un peu débile : j’aurais aussi voulu voir un Kayo x Satoru mais bon vu la situation dans laquelle Satoru se retrouve à la fin, il aurait été difficilement possible que les deux se retrouvent ensemble, de plus, c’est surtout, car j’ai beaucoup aimé le personnage de Kayo que je souhaite la voir avec le protagoniste et parce qu’ils ont tissé des liens plus jeunes, mais Airi irait sûrement bien mieux avec le Satoru adulte).
Franchement, je conseille fortement l’animé (je n’ai vu pas le manga par contre donc je ne peux le juger), j’ai vraiment adoré.

Satoru adulte

Peut-on espérer une saison 2 d’Erased

Aucune saison 2 n’a été annoncée, mais étant donné qu’elle est sortie récemment, certains fans espèrent encore qu’il y en ait une.
L’auteur original a cessé d’écrire, mais apparemment Hajime Ninomae a écrit sa propre suite qui collerait bien avec les épisodes précédents (je ne l’ai pas vu, je dis ça d’après d’autres avis) mais honnêtement, j’ai du mal à y voir une suite vu comment la saison 1 s’est terminée.
À moins qu’on rajoute des péripéties, j’ai trouvé que la fin ressemblait vraiment à une fin et si la suite a été écrite par quelqu’un d’autre, il y a peu de chances que l’adaptation des mangas continuent.

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