Cybermalveillance

Cybermalveillance : le bilan de l’année 2018

L’année 2018 vient de se terminer, et il est l’heure de faire le bilan pour tout le monde, notamment pour Cybermalveillance, le site officiel du gouvernement qui travaille sur l’assistance et la prévention du risque numérique. Voici donc les chiffres de l’année 2018.

Cybermalveillance, c’est quoi ?

Le site Internet Cybermalveillance.gouv.fr est un dispositif d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance. C’est un programme du gouvernement qui a pour rôle de sensibiliser, de prévenir et de soutenir en matière de sécurité numérique la population française. On peut y établir un diagnostic de sa situation, être mis en relation avec des spécialistes à proximité ou encore avoir accès à des outils et des publications qui apportent des conseils pratiques aux internautes français. De plus, « Le dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance Cybermalveillance.gouv.fr est animé par le groupement d’intérêt public (GIP) Action contre la cybermalveillance (ACYMA) et porté par une démarche interministérielle.« . Ce site Internet a ouvert ses portes le 17 octobre 2017, 2018 a donc été la première année complète réalisée.

Le bilan des victimes

En 2018 donc, c’est exactement 28 855 victimes qui ont été référencées sur Cybermalveillance. Parmi elles, une majorité de particuliers : 24 574. A part eux, c’est 3650 entreprises et tout de même 631 collectivités (publiques). Avec tant de victimes, c’est évidemment plus de visites sur le site, entre le début et la fin de l’année la hausse serait de 500%, ce qui est énorme. Cela veut dire que la plate-forme acquiert au fur et à mesure de la notoriété, même si l’on ne connaît pas le nombre de visites.

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Quelles sont les menaces pour la population française ?

Dans ce bilan, on peut également trouver les principales attaques et menaces subies par la population. Les principales qui reviennent sont le phishing (ou hameçonnage), le piratage de compte, par exemple sur les réseaux sociaux, le spam par mail (qui permet le phishing notamment) ainsi que tous les virus, de n’importe quel type, par exemple les ransomwares (ou rançongiciels). Les statistiques et les parts d’attaque sont différentes selon si la victime est un particulier, une entreprise ou une collectivité, même si certaines attaques reviennent fréquemment.

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Des prestataires partout en France

Si le gouvernement de la République Française fait de son mieux pour aider ses citoyens, il n’a cependant pas les compétences pour résoudre leurs problèmes. C’est pourquoi le site Cybermalveillance fait appel à des prestataires, un maximum partout en France, afin de couvrir toutes les régions et tous les problèmes. C’est donc un total de 1534 prestataires qui sont référencés sur la plate-forme. De plus, il y a 37 membres partenaires du GIP Acyma qui pilote le dispositif Cybermalveillance.gouv.fr ; il y en a eu 9 de plus durant cette année 2018.

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Un objectif : sensibiliser les internautes contre les risques numériques

Une des missions données à Cybermalveillance est la sensibilisation des citoyens aux risques et menaces qui sont présentes sur Internet et pas toujours visibles. Pour certains, notamment les plus âgés, difficile de s’y retrouver avec tant d’anglicismes et de mécaniques et habitudes prises tardivement. C’est pourquoi la plate-forme a créé en 2018 26 contenus de sensibilisation, sous différentes formes, que ce soit des fiches, des vidéos, des infographies ou des avertissements. Un kit de sensibilisation a aussi été mis en place, son premier volet a été téléchargé 21 450 fois cette année.

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Conclusion

Pour sa première vraie année, le site Cybermalveillance en a eu, du travail, et cela ne risque pas de s’arrêter en 2019 puisqu’un de ses objectifs est d’augmenter sa notoriété, afin d’aider et de sensibiliser les citoyens. Si la mission se remplit de plus en plus, il reste beaucoup à faire dans un pays en retard sur le numérique. La tendance est en train de s’inverser heureusement.

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